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~2.

H

I

s

T

o

I R

]!

11 fallut que no

tre voi

tur'e et1t. palle ;

comme vous favez ,

dev:i.nt

la porte du

par~

.<le M. Orme; il y ét

oit, fur l

e bord meme du

grand chemin; je ne

l'

ai

apper~u

que de fort

pres , il nous a fait une révérence jufqa'a

terre, avec un a

ir de tri

íl:effe qui m'a touchée.

Le pauvre M.

Or.me

!

j'

amois fouhaité de

pouvoir Jui dir

e un mó

t en paífant ; mais les

«;hevaux alloient

íi

g

rand train !

Pourq1'1oi

Jnarchoienr-ils

íi

vite?

Cependa.nt

j'ai rémué

la main,

&

j'ai penché

la tete hors

du caroffe

autant que je

l'

ai pu, pour le foluer. O mifs

.Byron, s'efi écriée

la

deífus madame Reves{

c'eíl: M. Crme , je n'en dome plus, c'eíl: lui

qui efi l'heureux mortel.

J'

ai répondu que

{i

fa

conjeéture étoit vraie , je n'aurois pas eu

l'empreffemenr gu'e!le avoitremarqué; mais

il .me [emble.que j'aurois été charrnée de

pouvoir dire une fois , adieu M. On'ID.e , car

M. Orme eftun fon bon homme, Mon com¡;

étoit encore .arreudri des adieux que j'avois

faits

a

ma chere famille ;

&

vous fa.vez ,

!11ª

chere , que dar.s cet état une légere impref–

íion pénerre plus, facilemenr.

La maifon de M.

&

de Mad. Reves eíl:

coqvenable

a

leur fortune , c'efi-a-dire,

forr bel'le

&

meublée dans le meilleur golir.

Mad. Reves, qui fait la pafficn que

j'ai

p01.11.: écrire ,

&

qu'on atrend de moi beau–

C?UP

de leui;es , m'

a

fait préparer une pro–

v1fion de pap1er, de plumes

&

d'encre; elle

m'a pennis, volontiers de prendre aufiitót

po!feffion

de mon appartement , poi.µ;

_9b#~