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]!
11 fallut que no
tre voitur'e et1t. palle ;
comme vous favez ,
dev:i.ntla porte du
par~
.<le M. Orme; il y ét
oit, fur le bord meme du
grand chemin; je ne
l'
ai
apper~u
que de fort
pres , il nous a fait une révérence jufqa'a
terre, avec un a
ir de triíl:effe qui m'a touchée.
Le pauvre M.
Or.me!
j'
amois fouhaité de
pouvoir Jui dir
e un mót en paífant ; mais les
«;hevaux alloient
íi
g
rand train !Pourq1'1oi
Jnarchoienr-ils
íi
vite?
Cependa.ntj'ai rémué
la main,
&
j'ai penché
la tete horsdu caroffe
autant que je
l'
ai pu, pour le foluer. O mifs
.Byron, s'efi écriée
la
deífus madame Reves{
c'eíl: M. Crme , je n'en dome plus, c'eíl: lui
qui efi l'heureux mortel.
J'
ai répondu que
{i
fa
conjeéture étoit vraie , je n'aurois pas eu
l'empreffemenr gu'e!le avoitremarqué; mais
il .me [emble.que j'aurois été charrnée de
pouvoir dire une fois , adieu M. On'ID.e , car
M. Orme eftun fon bon homme, Mon com¡;
étoit encore .arreudri des adieux que j'avois
faits
a
ma chere famille ;
&
vous fa.vez ,
!11ª
chere , que dar.s cet état une légere impref–
íion pénerre plus, facilemenr.
La maifon de M.
&
de Mad. Reves eíl:
coqvenable
a
leur fortune , c'efi-a-dire,
forr bel'le
&
meublée dans le meilleur golir.
Mad. Reves, qui fait la pafficn que
j'ai
p01.11.: écrire ,
&
qu'on atrend de moi beau–
C?UP
de leui;es , m'
a
fait préparer une pro–
v1fion de pap1er, de plumes
&
d'encre; elle
m'a pennis, volontiers de prendre aufiitót
po!feffion
de mon appartement , poi.µ;
_9b#~