1!
~
.
B
I
s
T
o
I R
! '
.dent,
!'
étonnemenr dont ils font témoim;
le gcút qu'ils voient prendre
potir
ce qui
11~érite
de
l'
efl:ime ou de
1'
admii:ation , leur
forme
un
trt;s-agréable
~mufement
;
&
les
obfervations d'une jeune perfobne, telle que
moi, ne
luipron~erroientpas
moins d'utilité
que de fatisfaé!::ion. Je la remerciai
de fon
compli.m.ent , par une
fimple révérence.
J~
n'
oppofe jamais ri
en a1.uccivilités de cene
11ature, Ce
f
eroit
fo. ir entendre qu'on les
~rcit
íinceres ' ou
meme qu'
011
s
en croit
digne ,
&
qu'on cherche le plaiGr de fe lea
f..-Ure répéter
s
& ,
quoi qu'en
dife M.
Gre..:
vi
lle ,
on n'eíl: pas toujours fecourue par
cette
jolie confuíion, par cette rougeacd'un
moment,
qu~il
prétend que les femmes ont
camine
a
la main' lqrfqu'elles affeél:ent
do
rejeter les l
ouanges qu'on leur darme. Miladi
Pen eut la
bo1l.réde s'en tenir
la,
quoique
les mufcles
de fonagréable vifage parú"ífent
prets
a
faire leur office ' pour peu que je les
y
e.uíTe excités par le défaveu du mérite
qu'elle m'attribuoit. Qu'en dites-vous, ma
. chere? Ne fois-je pas .une plaifante
fille?
Mais je n'en penfe
pas
plus mal de mi!adi
W
illiams. On doit m.e 1i.1ener
a
la mafcarade,
au Ridotto ,
&
dans la faifon ,
a
V
aüxhall
&
a
Renelagh. Les bals parés, les concerts,
les aífemblées de
jeu
auront leur tour;
&.,
pour me .préparer
a
cette derniere forre de
plaifir , on veut me faire apprendre toudes
jeux
a
la mode. Ma grand'maman
fe
fer:oit–
elle
attendue ,
il
y
a
vin~t
ou trente ans
~ ~