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fuade qu'apres
cetr~
explication , il ne
lui
cíl: refté aucun doute que fon fils ne put
pen{er
a
moi )
fan~
obíl:ade du .coté de
{ir
Charles, Loin toute baíf
~ífe
, wa Luc;ie
!
Quelque admiration dom je
m~
n;connoiffe
remplie pour quelqu'un que
j'
en crois digne,;
ces excellentes fceurs ne me verront point
c¡¡gagle dans une paffiqn fans efPoir.
4
comte(fe m'a
deman~é
un moment;
d'entretien particulier , fans nous écarcer
plus loin qu'une fep.etre voiíine, ou elle
m'~
menée par la main. Elle m'a parlé dans des
termes affez vagu¡:!s? d'une lettre qu'elle
n~
doutoit point qµe Mad. Selhy ne m eut corri·
muniquéé ;
&
fans attepdre rna réponfe ;
elle s'efr étendue, avec une honré extreme>
fur toutes les.qualités qu'
el~e
me fuppofe
>
dom elle prétendoit appercevojr la confir-·
mation dans mon langage
&
dans ma figure,
J'aurojs fouhaité de pouvoir ni'expliquer fur
le fond de fes vues; n1ais s'abandonnant tou–
jours
ll
[es
pré,ventions ,
&
prepant c¡uelques
détours dvils , dopt elle ne me laiífoit pas le
temps dg: forcir, pour !'embarras d'une
jeun~
perfopne qui n'ofe avouer
e~
qu'elle défire .
le
plus , elle m'a ramenée par la main vers
l~
compa~nie,
en me répétant qu'elle en avoit
aífez vu,
&
qu'elle
fe
repofoit
fu¡:
la réponfe
qu'elle attenc;foir de ma. tante.
I1 eíl: cercain que fon air de bonté ,
Íe9
tp.anieres Robles
&
OUVeftes,
&
l'expreffio.q
vjve
&
narureJle de fes
f
entiments dans un
~ntfrti~níicourtl
rn'
ontpr~v~nu~'\u(li q'u.p~