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c;roient funs engagement,
&
qu'elles favenl!t
que leurs doutes doivent tomber
f
ur leur
fi-ere. Mais , avec toute leur pénétration
,
elles ne peuvent
l'
approfondir. Que ne
don~
nerois-je
pas
pour favoir
fi
fir
Charles
a
jamais aimé
?
La comteífe , qui eíl: arrivée alors ,
a
fait
prendre un aune tour
a
la converfation.
C'
efr
une 'dame d'environ quarante-cinq
ans ,
qui
a
beaucoup de nobleíie
&
de bonté dans la
phyíionomie. Apres beaucoup de civilités
générales fur la réputa-tion qu'elle
m'anr~
bue ,
&
ftir l'empreífement qu'elle avoit eu \
de vérifier par fes yeux tout ce qu'elle avoit ·
enterulu de moi, quelques mots qu'elle m'a
<lit de Mad. Selby,
&
d'une lettre qu'elle en
attendoit impatiemment, m'ont fait juger
que ma rante ne l'avoit point informée de
ma réponfe. Un momt>nt
~res,
elle s'efi:
baiífée vers miladi
L....
qui fe rrouvoit
affi{e
pres
d'~lle;
&
prenapt
.fa
1p.ain, élle lui
a
parlé quelques moments
ar
oreille. Miladi
L ....
n'a pas fait d'autre réponfe que
non
t
Madame.
La
comteífe a répliqué qu'elle en
étoit ravie.
Je
ne q:ains point, a-r-elle ajou·
té , de
m'
ouvrir avec confiance
a
une amie.
telle que vous.
- Ah
!
ma chere , elle a demandé
a
miladi
L .. ,
j'en fuis sur.e, file nom de fo:ur, qu'elle ,
rn'
avoitenrendudonner par mifs Grandiífon,
avoit rapport
a
qu.elque vue de fon frere;
&
i'air ouvert
&
careífant qu'elle a pris en–
iuite ílvec Mad.. Reves
&
moi , me per;-.