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a
fa mere. Vous eres au-deífus des vaines
formalirés.
Elle s'eíl: tournée tout d'un coup vers la
compagnie. Ríen ne m'eíl: ici fufpeél:, a-r-elle
continué. Quelqu'un de vous fair-il que le
ca:ur,de mifs Byron foit engagé
?
Mifs Gran–
diífon, permettez que je m'adreífe
3-
vous.
Les jeunes perfonnes ont de I'ouverture en–
tr'elles. Connoiífez-vousquelquehomme en
faveur duque) mifs Byron foit prévenue
?
Sa tante Selby m'écrit qu'elle ne lui connoít
aucune inclination.
-
Mi(s
Grandiífon a répondu que fouvent
les jeuries perfonnes ne connoiífent rien
elles-memes
a
leur propre ca:ur. Elle s'ell:
tournée vers moi : Parlez , ma fa:ur Hen–
rieue , m'a-t-elle dit, répondez pour vous–
meme.
N'éroir-ce pas une malice cruelle, chere
Lucie? cependant, pourquoi n'ai-je pu ré–
pondre fans embarratf? Mais I'extreme bonté
de la comteífe...
&
je puis direauili
l'
odieufe
méchanceté de cet Hargrave... En véricé ,
depuis le cruel traitement que
j'
ai
rec;u de
luí , je ne me reconnois plus moi-meme.
Soyez sure, Madame, ai-je dit
a
la fin ,
quema tante ne vous amarqué que la vérité.
Il y auroit de I'affeél:ation
a
déclarer que je
renonce au mariage, parce que j'ai roujours
porté du refpeél:
a
cet état: mais il m'ell:
furvenuquelqueschagrins, qui m'ontdonné
du dégout pour toute la race des hommes.
Pour tous les hommes? arépondu lacom-