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CH'EV.

~RANl>IS9('}~.

17i>

te'lfe.

le pa!fe aux ames foibles quantité de

chofes qui ne conviennent poinr

a

la veme.

Dans le peude féjour que

j'ai

fait

a

Londres,

i1

m'eíl: revenu que vous aviez quelque

plainte

a

fafre de íir Hargrave Pollexfen ; car

j'ai pris plaiíir

a

m'entrerenir de vous: mais

je n,ai vu, dans cette petite difgrace, qu'une

confirmation de votre mérite. Que penfer

d'une femme, qui n'eíl: au ·gout que d'un

feul homme?

Enfin la comteffe, prelfée par les arrange–

ments de fon départ , nous a quittées vers

fix heures, en me répétant qu'elle s'en fioit

a

la réponfe de Mad. Selby, qui lui rendroit

bon compre de mes fentiments,

&

que,

fe

propofant de revenir palfer le reíl:e de l'hiver

a

Londres , elle donneroit tous fes foins

a

ce

qu'elle avoit de plus

a

ca:ur au monde.

Mifs Gi-andiílon m'a fait un reproche amer

du filence que

j'

avois gardé avec elle, fur

les lettres de ma tanre. Je mefuis retranchée

for les chagrins qui ne m'avoient pas lailfé

un moment de repos ,

&

panni lefquels je

comptois

le

nouvel embarras ou les própo–

íirions de la comtelfe m'avoient jetée. On ne

m'en a pas faitmoins la guerre fur lecaprice

qui me rendoit infeníible

a

roures ces dfres.

Cependant, a repris miladi

L.... ,

a

préfent

que mi!S Byron a vu la comtelfe de D....

&

qu'elle commence, a continué maügnement

mifs Grandilfon,

a

oublier les mauv:lls traite–

ments de

íir

Hargrave, elle pourra changer

de difpoíicion.

H.i