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H
I
s
T
o
I
1t
l!
Dites , Lucie
:i
dites, ma chere ·
tante; -
n'
auriez-vous pas fouffert
ici
pour moi
?
Je
·vous avoue que
j'
ai
trouvé de la cruauté
.dans cette marice. Ma tete , ai-j'e répondu'
affeél:ueufement, s'eíl: beaucoup reífenúe
de
.la .violence de
íir
Hargrave,
&
de'
l'appré·
:heníion des funeíl:es effets qu.i pouvo1ent
fuivre la généreufe proteél:ion que
j'
ai
res:ue.
· J'étois déja fatiguée par la perf6cution de
quelques honnetes gens, rels que M. Orme
&
íir
Rolland Meredirh,
&
pa¡: celle .de
M.
Greville
&
de M, Fenw1ck" dont je n'ai
·pas íi bonpe opin.ion. Lorfque
j'
aurois fou–
hairé de trouver
w1
peu
de loifrr pour ref-
.pirer ,
&
pour recueillir mes efprits diílipés,
je me vais faire de nouvelles propoíiüons ,.
a
,\TIOi ,
a
mes amis,
&
par une perfonne
d'un
mérite íi dlíl:ingué : vous ne devez pas erre
·
éEonné.es~Mefd:unes, qu'il ne me foit
pas
facile de vous donner
rour
d'un coup
des
'r
aifons deman refos, quoiqu'il vienneréelle'
;
ment.dufond du creur.
Ellesont vu que leur badinage commencoir
~
m'
afi1iger..
La
bonré de leur
naturel a 'faje
·vaffer a
d'
aurrés fi,1jets;
~
lorfqu'elles
m'oIJt
'qujttée , avec leurs carelles ordinaires,
elles ·
·pnt paru emporter beaucoup de
fatisfaél:ioµ
pe leur yifüe.
En 1éfléchiífont fur
tout
ce
qui
m'arrive
1
1
¡:ne {emble? mes chcrs amis, qu'il
~ft
remps
~fo
vous faire voir plus clair dans µia fapa–
ri&n,
afinque
~ous
pui!Iiez m'aider de vos
¡pf4¡.~ºP? ~
qy
yo~ ~0¡1f
ejls
¡
~fil·
je
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