Previous Page  360 / 408 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 360 / 408 Next Page
Page Background

íf6.1

H I

s

't

ó

I

1l

!

que leur ftere les voyant: dans l'inquiétude;

leur avoit bien ap¡)[is que

l'

affaire étoit ac–

commodée entre

lit

Hargrave

&

lui,

mai~

n'avoit pas eu d'occaúon de s'expliquer da·

vantage.

11 faut que nous comptioJ1S enfemble, m'

a

dit mifs Grandiifon , en preHant ma main.

Vous me rendez

a

demi-jaloufe. Miladi

L....

a pris le rang

f

ur moi dans

l'

affeél:ion de mon

fi.-ere , mais elle eft ma freur a!née. Que

le~

premiers venus l'emportent, je fuis capable ,

de

patien~e

; mais je ne veux pas qu'une

freur plus jeune que moi, vienne tout d'un

coup me fupplanter.

Que íignifie ce langage, ai-je dit en .moi–

meme

?

Et

j'

ai

rou;i comme une folle, fur–

tout en voyant

1es

yeux attachés fur

les

miens

~

comme s'ils euífent voulu pénétrer

dans mon

creU!·

.Une palpitation , qui ne

faifoit qu'augmenter, m'a fai.t paroitre auili

embarraffée que íi

j'

avois cru íon reproche

fon

férieux. Quelle eft done ma íituatioh ,

chere Lucie ?

Charlotte, a dit miladi

L .....

en fouriant,

pourquoi jeter notre charmante freur dans

cet embarras? Et s'adreffant

a

moi: ma chere,

ne faites point d'attention

a

fes difcours ;

avec le temps , vous la conno1trez.

Ne vous tairez-vou§ pas? lui a dit

mifs

Grandiífon. Comptez que j'aurai fon fecret.

Eh

!

quel fecret

?

leur ai-je demandé.

O

mi.fs

Grandiifon

!

quel

plaifir

prene¡,-vous.a

m'ala

rmei:?