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GHEv:.
G -RANnrssoN.
1
5
v
.J'en.a.p.pelle
a
vous-meme, MademoifeUe.
!vi'
efi:
~
il
échappé la moindre -indécence
!
Que me re-viem-il de ma .folle emreprife ,
&
de wut -ce que
j'
ai
fouffert? une mortellc
humiliation.•..•
Oui ,
Monfieur , c'efr votre partage.
{J'étois pref-que hors d'haleine). Qae de–
ma.ndez-v0as de moi , Monfi.eur
?
PoUrE}uoi
cette viíite
?
Je favois
a
peine ce que
je
difois,
&
je ne celfois pas de tenir
!e
bras
de
M.
Reves ).
Je vous demande gncl!, Madenroifeile.
C'efi: le feul motif qui m'amene. Je viens
veias dem{lnder pardon. Je vous le demande
a
genoux.(Etle méchanta mis ungenou
a
terrej.
Lev~z~vous,
Mo11íieur. Ne prenez point
cette poíl:ure devant moi. Vous
m~avezmal
..
traitée, v.ous ·m'avez ble!fée, vous m'avez
r-etnplie d'-horreur
&
d'effroi·;
&
ce que je
n'oublierai jamais, Moníieur, vous m'ave;a;
rni(e dans le danger d'etre votre fernme
!
Il
s'eíl:
levé.Dans le danger d'¿tre mtz
femme~
e'
efr-il-dire, Made-moiíelle, que
j'
ai
pris une
rnauvaife
voie,
&
j'
en
conviens.
Cette partie de ma réponfe, chere Luc-ie )
ne vousparoit-elle pas extremement bizarre?
Mais le fouvenir de ce que j'ai fouffert,
&
du fecours
qui
m'a faavée,
s'
eíl: préfenté
1i
vivement, qu'il ne m'a pas Jai!fé la moindre
pi·éfenoe
-d'
eCpric, lorfq_ue je
l'
ai
vu ageaottt
devant moi.
Vous voyez , fir Hargrave , a interromp1.1
lv!ad.
Reves, qae i,llifs Byron efr pénérrée
ck