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1114

H

I

~

T

1

lt

y

M. Bag.

Vorre tache

e.íl:

finie, M.

Cot~

Apportez tout ce que v

ous

avez.écrit~

L'écrivain eft venu. M. BagenhaU a de–

mandé

Ú

l'

011

Vfmloit entendre

}a

l€ll:ure 00

· i:ecueil.Sir Hargrave

~prnteíl:é

qu'il ne l'en–

tendroit point, parce qu'il

y

faifoit un trifre

role. Sir Charles a dit qu'il ne pouvoit de–

rneurer plus long-temps; mais que, puifque

le recueil étoit fait,

&

qu'.on lui avoit accordé

une

~pie.

des deme

pre~niers,

il feroit bien

aife

d'en avoir une auffi du tro.iíieme, d'au–

tant plus que s'il

y

trouvoit quelque choíe

,A

fe reprocher; il donne1oit un exemple de

la

dif

pofüion

o.u

il

étoit toujours

a

{e

cen–

damner lui-meme. Ona órdonné de faire une

copie pour

fu:

Charles, c:i.u} a pris congé alors,.

&

que

fu-

Hargrave

&

[es

trois amis ont con–

auit

fort

civilement.

Lodqu'ils font rentrés dans Iamemecham–

bre, ils ont gardé le filem:e pendantquelques

lllinutes, en

fe

l'egardant mmu.ellement,.

comme

{i

chacun avoit attendu que les autres

parlaífent les premiers. Mais

auffit

ot qu'íls

ont ouvert la bouche ,. ils

fe

fo.ar

tous ré–

pandus fur _les louanges de

fu

C

harle

s,. qu'ils

011t nommé le plus modeíl:e , le plus poli,

le flus brave

&

le plus noble des hommes.

Cependa11t fes maximes, ont-ils dit, leur

paroiífoient

fort

étranges. Mais

Hargrave

eíl: tombé dans une reverie profonde, dont

fes amis

Ont

eu peine

a

le faire forti!i.

Jl

leul'

.a dit qu•¡¡ ne pouvoit fopporter le fouvenir

ce

toot ce qui yenoit d'arriver.

11

m'a

u¡µté