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4.e'tJ

CFi:EV.

GRA'Nnrs 's~N:.

i"'G~

4

Fort bien, fort bien, m'a-t-elle répondu;

j'examinerai toutes ces agitations dans un

aune ternps.

J'ai

battu quelquefois

le

buiífon

pour un lievre,

&

j'en ai fait fortir

deme~

Mais je ne parle ici que d'un écrit ou d'une

lettre , mon frere

l'

a nommé un écrit , qui

lui

a été remis bien cacheté, dont il a récom–

pen(é le porteur ,

&

qu'il s'.eíl: haté de vous

cnvoyer , ma chere Henriette ,, fans

l'

avoir

euv.ert : c'eíl: ce qui eíl: bien certain pour

nous. Si nous

l'ui

paífons

(es

ré(erves , nou¡

ne fommes pas d'humeur

a

fopporter les

votres. Une réponfe nette

J

s'il vous plait :

que contenoit cette lettre ou ce papier

?

Cene explication rn'ayant un peu

fou–

lagée , je luí a:i dit naturellement qu'il étoit

que!l:ion de ce qui s'étoit paífé dans une en–

trevue fort effi:ayante, entre

fu:

Charles

&

frr

Hargrave. Elle n'a pas laiífé de revenir

a

la charge' en me reprochant du meme ton,

de lew· avoir dérobé l'affeélion de leur frere

qui avoit pour moi une confiance dont il

fembloit manquer pour elles ;

&

je n'ai eu

a

repré(enter, pour ma défen(e, que la nature

de }'affaire qui me regardoit uniquement :

rnais

1'

arrivée d'un iaquais érranger, avec une

carte , a fait tourner non·e attention d'un

autre coté. C'éroir de

la

parr de rniladi

D ......

qui faifoit fes cornpliments

a

Mad. Reves

&

a

rnifs Byron,

&

qui faifoit demande

r la per

miffion de leur rendre. une courte

vifi.te

>

parce qu'ayant fort peu de temps

a

palfer

a

Lond

res , elle

~toit

réfolue de

ne

pas p¡µ-t_\¡

fa.as

les

voir.