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nu

C1uv.

G~AN"nr. ss~N.

4,-

& ,

ce qui paroit fentir un peu la fingalariré

dans µn équipage d'homme , jamais fes che–

vaux n'ont la que,1!e

co

upée. Elle eíl: liée fiin–

plement , loríqu

il

e.íl:

en marche , comme

j'eus l'occaíion de l

e re

marquer en revenant

a

Londres. Vaus voyez , ma chere , qqe je

lui cherche des foibles , du moins dans

l'

exté–

rieur , ne fUt-ce que pour vous paroitre Ü<n–

par'tiale , malgré la reconnaiífance

&

la véné–

rarion que je luí dois. Mais_s'il juge que le

but de la nature, en donnant des queues

a

ces

nobles animaux, n'a pas moins été de leur

fournir une défenfe contre d'importuns in–

feél:es ' que d'ajouter un ornement

a

leur

~eauté;

& s'il n'a pas d'autre vue que de les

foulager , comme fes gens meme l'ont dit

a

11,1. Reves ; croyez-vous, ma chere, que ce

motifmérite quelque blame,

&

que !'huma-.

n.ité , dans un exemp'le de cette nature , ne

marque point ce qu'on peut attendre du

meme creur dans les grandes occalions

?

Avec l'air vif

&

galant, avec tour l'éclat

que je vous ai re_préfenté dans íir Charles

>

vous ju

gerez ai{ement que , fans un efli:oi

mort.el

, fans la crainre du traitementdonrje

me croy

ois menacée,

&

{i

j'

avois eu le moin–

dre efpoir d'une autre proreél:ion, je n'aurois

pas

imité l'oifeau pom:fuivi par un vautour

,

fuivant la comparaifon de

fir

Charles

~

que

M.

Reves m'a répétée

&

qui rrie paro'it

exprimer aífez tendrement ma fituation, mais

qui

me laiife quelque embarras , lorfque je

lll'

en rappelle les facheufes circoníl:ances.

En

Tome

JI.

C