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C:onnu d'égal? Que direz-vous,
fi
dans cet
homme, dom j'admire le mérite, je trouve
quelq_u!!S défauts que je nai pas remarqués
dans
fa
freur?
Oq~ueilleufe
Henriette
!
crois-..
je-vous enrende dire: continuez votre récir
~
&
laiffez-nous le foin de vous pénétrer ;
prenez garde meme
qu~
ces
défaurs , que
vous prétendez découvrir , ne foient une
couleur qui
f
erve
a
trahir vos fentiments. Je
vous rends grace de l'avis , ma chere ; mais
il
ne
me
fera d'aucune utilicé. Ma plume
fuivra les infpirations de mon Cq:!ur·;
&
s'il
eft
aulli honnete pour moi , que
j'
ofe dire
qu'il l'eíl: pour tout le monde, je n'ai ríen
a
craindre , ni de von:e pénétration ,
ñi
de celle
de mon onde Selby , qui eíl: encore plus re–
dputable.
Si
vous voulez connoitre le chevalier
Grandiff9n du c&té de la figure ,
e'
eíl: réelle–
ment un tres-bel homme. Sa taille eíl: au–
deffus de la médiocre,
&
d'une parfaire pro-.
portian. Son vifage forme un bel ovale, qui
oflie toutesles apparences d'une fanté flor-if ..
fante ,
&
confirmée par
l'
exercice.
Il
auroit
eu naturellement le reine trop
d~licat
poui:
un
homme; mais
Ot'l
s'
appeFcoit qu'il
l'
a peu
tnénagé,
&
qu'il fe fent d'U'n air plus chau4
que
~elui
du nord. Aulli ne
s'
eíl:-il pas con_..,
tenté de faire le touY de l'Europe.
11
a vifit6
quelques parcies de l'Afie
&
de l'Afrique
;1
particuliérement l'Eg;ypte.
· Je
ne fais de que! befoin il eíl: pour
un
l}ogun~
d'
~vo~r
!es
4eµt$
&
la
pouche,
aq4i