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'4(0

t-lt9T"!~t

wave ne clemearera point trm1quilie,

&.

qu'il

l'oule,. mille prnjets de vengeance.. Pourquoi

f

uis-je revenue

a

Londres

3

On

m'

apporte un paquet de lettres, ou

je reconncis la main

de

mes parents,

de

mes

amis,& de

toutcequ

efai decher:romonde.

Que

je

vais

prend.re

de plaifu:

a

lenrs

féli–

cirations

!

Doux moments. que

f

ai donnés

a

la

plug

clélicieufe leéture

l Mais

vous , ma chere,

qui

.m'écrivez ordinairement

.P,º~r

toate

la

fam1lle, comme tout ce que

J

ecns eíl:

fo

s

vorre nom ; avet· quelle tendreífe

&

quel

art voas réuniífez tous les

f

entimenrs qui

font

répandus dans

cínq

ou

Gx

lemes.

Ou

trouveraí-je <,les termes pour exprimer rous

les miens?

·

Vous me demandez done une· peinrure

particuliere du caraétere & de

la

figure de

fir

Charles·Grandiífon,

&

de fon aimable fceur.

'Etoit-il befoin de me fuire cette demande!

&

comment avez-vous pu vous imaginer

qu'apres avoir employé ma plume

a

vous–

tracer le portrait de tant de perfonnes qui

ne mérit-0ient pas d•erre tirées du rang com–

mun des morrels, je fuífe capable d'en ou–

hlier deux qaí fonrl'ornement de.leur fiecle,

&

meme celui de la nature humaine? Vous

ne doutez pas, elites-vous, que

fi

j'entre–

prends leur éloge , la chaleui- de ma recon–

noiífance n'éleve mon ftyle jufqu'au fublime;

&

vous prévoyez qu'il faudra réduire

a

de

juífes bornes toures les belles

ch~es. aux~