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R.
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fes ferttiments ,
il
m'affure que dans la
ren~
contre de
Honílo~,
e'eíl:_ lui gui
eiil;l~ec~a
fes
tleux comp<\gfions de f.ure feu fur
11\01.
Ma
vie, dir-il, eft encore níenacée.
·
·
·
Je le difpenfe de l'inquiétude qu'üa pour
ina fUreté: mais je con.fidere qu'il eíl: jeune,
&
capable encore d'etre
ra~nené
a
de bons
principes, que
fa
réforn¡1ation diminueroitlé
nombre des liberrins, augnienteroit celui des
petfonnes utiles :
&
qui fait fur combien de
cara.él:eres de la meme trempe fon exemple
peut influer, pour le mal ou pour le bien?
S'il époufe la jeune .fille qu'il recherche ,
&
dont on u'accufe point les mreurs, votre
bonté, Monfieur, ne peut-ellepas gagner une
famílle enriere
a
Ia
vertu?
s.º)1
<tríme>cfes qu'on le fuppofe fans fucds;
ne fauroit paífer pour un crime capital;
&
memmt
a
part l'urilité qu'on peut tirer de
fon témoígnage ,
fi
l'
on en venoit
a
des
pou'rfuires
!~gales,
il
me femble qu'on en
doit e{pérer un autre avanta:ge ; le ¡Jlus mé–
chant maín;e ne 'pouvant exécuter fes noirs
de!Ieins fansl'afiifiance d' un mauvais domef–
tique, quelnid de viperes ne peut-oi1 pasdi11i–
per tour d·un coup, ou réduire du moins
a
l'impuiífance, en privantles trois perfonnages
que
j'
ai
nommés, du fecours dºun rel minifrre?
Quand
O,ll
a do bien
a
perdre
&
des appa–
renc:es
a
fauver,
011
prend qnelquefoi_s le
parti de l'honnereré, plutot que efe s'aban–
donner adesagents d'une .fidélité
fi
fufpeél:e.
Ayez la bonté, Monlieur, efe
faireagi:ée~