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tnoi.Son
occupation,pendan~
quelques mo–
merttS , fut d'obferver les lieux autour tle
nous. Enfuite ,, ayant chargé un de fes gen$
d':pprendre
a
fu:
Hargrave qui il étoit
>
il
revint
.a
moi.
n
me trouva au fond du carroffe ;
o~
j'
étois tomhée, fans le favoir, autant de
foi–
bleífe que d'épouvante.
n
me releva. Il
s'ef–
fon;a de me raífurer, avec la tendrclfe d'ui:i
frere;
&
s'affeyant pres de moi,
il
donna
ordre
a
fon cocher de retourner
a
Colne–
broke.
La
curiofüé ne lui
fü
faire aucune
quefüon; mais, pour relever mes efr.rits,
il
me dit, du ton le plus obligeant , qu il alloit
me
~onfier
aux íoins d'une de fes freurs,.
dont
il
me garantiífoit l¡i prudence
&
la
vertu, apres quoi il conti:nueroit fon voyage
a
Londres. Quelle douceur ne trouvai - je
point' dans la route,
a
me voir foutenue p:ir
un de fes bras , en comparaifon de ceux du
perfide Hargrave
?
M. Reves vous a fait le portrait de la
divine famr. O ma chere Lucie
!
ce font
deux anges.
Vous ne vous plaindrez point que je ne
vous aie pas fait un a{fez long détail de mes
infortunes
&
de ma délivrance. Je
vous pro–mets d'aurres exJ:Jlicarions fur cer excelle.qt
frere
&
fur
fa
f
reur , lorfque mes forces
feronr un peu raffer.mies. Mms gue vous dimi–
je de ma reconnoiífance.?J'
e~
fuis
fi
pénétrée,.
que devane eux, elle ne peut s'expr.imer g_-qe
par mon
filen~e.
Mes rega¡d,s néanmoins
iet~
J3
J.