Previous Page  226 / 408 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 226 / 408 Next Page
Page Background

2.8

H

I

s

T

o

I 1l

!

par

le

foi.n qu'il avoit de renouveller

fe$

'cruelles précautions pour m'oter la voix

lle

la vue. Un peu avant la rencontre de mon

libérateur, le bruit dú pavé m'ayant fait con–

noirre que j'étois dans une ville, je dégageai

a{fez prctnptement une de mes mains pour

écarter le mouchoir dont j'étois bandée,&

je pouiTai un foi:t grand cri. Mais il eut la

barbarie de pi'enfoncer auíiitbt fon

propr~

mouchoir dans la bouche, ju[qu'a me

fa~r~

craindre d'e11

~u-e

étouffé ;

&

je me fens

encore de c¡::tte violence

&

d\1ngrand nom–

bre d'autres.

· A la vérité, il me faifoit quelquefois des

excu:es de la 9.ureté

a

laquelle il

[e

prétendoit

forcé parmoninvincible obtl:ination,Legrancl

malheur pour n1oi , tne difoit-il, de devenir

la

femme d'w1homme tel quelui. Il fautvous

y

r~fouslre,

répéta-t-il plufleurs fois, ou

a

quelque

~hofe

de pis, Toure votre

r~fiíl:anc~

t!l:

vaine ;

&

le ciel µJe puniíl] ,

Ji

je ne

íws

pas vengé del'embarras que vous me caufez l

Vous ne gardez pas de piefures avec

moi,

JUi[s

Byron: que je meure

íi.

j'en garde ave<;.

vous! Je ne

~outois

pas

de

fa

m~chanceté.

Son

fUUour n'avo¡t

aµgun~

tendreífe, C01mnenc

;mrois-je pu confentir , par

la

moindre con–

P.laifance,

a

des traitements

ú

barbares'

&

pe la part d'un homme

fi.

odieux?

Quell~

paffeilé auroit été

fa

mi~1me ~

fi

favois

ér~

ppable d'une lache compofoion, e'eíl:-a-dire

~

tl'

ou

pli~r e~

que je me devois a moi-meme?

~f!l~

UJl

~\Hf<r

lü;u

J

Oll

ie

CfUS

~<;c9ppQltf~