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Hrs'ro
Rl!
. vent d'interpretes
a
mon creur..Le r·efpeél:(e
meie
a
la reconnoiífance. Cependam il
y
a
quelqu~
chofe de
fi
doux, de
íi
ai[é
dans les
.manieres de l'un
&
del'aurre !OchereLucie'L
íi
je ne fentois pas que ma vénération e!"c
égale pour la
f
reur
&
pour le frere;
fi
je ü'e
trouvois pas , aprts toutes mes réflexiom,
que cette aimable freur m'efi devenue
aulli
chere par la tendreffe de fes foíns, que
fon
frere par l'heureux effet de foH courage, qui
, emporte , comme vous le jugerez bien,
un
peu de crainte avec l'efüme , en un mor,
que
j'
aime la freur
&
que. je révere le frere",
j'avoue que
je
ferois effiayée efe ma recon–
noiífance.
Ma lettre devíent trop longue,
&
je me
fens fa:tiguée d'avoir écdt
fi.
long-temps.
O
mes chers amis! rnes chers parents
!
c'eíl:
a
vos ardentes prieres)
a
votre incomparabfe
affeétion, que
f
a:trribue le bonheur de
ma
délivrance. Peut-erre ne Ie méritois-je
pas,apres la rémérité qui m'a cond'uire au ph.rs
ridicule de tous les fpeél:acles ', veme cómme
· une folle, que·
j'
ai
du
paro1tre ',
&
volonral–
rement expofée
a
toutes les friites de mon
aveugle
imprudenc~
!
Co1nbien de fois, pe1r
. dant le cours de
ma
difgrace)
&
meme apres
fon heureufe fin, n'ai-je pas tourné les
yeux
fur moi,
&
ne les ai-je pas dérournés,
av~
une home
&
un dégout qui n'ont pas
été
fu
plus légere par¡ie dema pi:mition? Auf1i,ma
chere, ai-je
dit
adieu aux mafcarades pour
jamais.