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.,, C:ra:v.

·e:ttAN1as 9('JN:

'(1

tJoand nons

n'

en.aurions point d'autres preu"!

"1eS ,

qu'il

.efl:

capable de faire beaucoup

de

mal.

Il

avoue que d

epui

s

fa

premiere

jeu–

neífe, fonmalheur

'l'

a

f.út

tom6er en de fort

ma_!lvaifes mains; fans

quo

t, fes qualités na–

turelles auroienrpu le'rendre utile

a

la fociété.

n

s'étend fur l'hilloire de différents maitres

qu'il

a fervis

>

&

far

les odieux exces dans

iefquels

il

s'

eft engagé pom· leur plaire.

Mais

rien n'approche de la.peinture qu'il

me fait

d'un

.Bagenhall de Reading,

&

d'un

juif

de

Londres, nomrvé

Mer.ceda,

deux inGgnes

fcé–

lérats, s'il fuurl'

~n

croire, qui,

l'

ayam exercé

long-temps

a

toutes forres de défordres,

l'

onc

recommandé

~dir

Hargrave pour les memes

fervices.

Il

me donne

le

détail de

fa

_.naire

entreprife dontil avoit

pris

la

direél:ioÚ.Putre

la faveur de

fon

nouveau ma'itre,

il

avoít pour

motif l'efpoir d'époufer une jeune fille de

Padington , dont

il

av.oit engagé la mere

a

preter

fa

maifon

&

fon

f

ecours

.a

fu

Har_..

grave, fous promelfe d'une fomme conli–

dérable

>

qui devoit

fervir

de dot

a

fa

fill~

Mais

il

ajoute que c>étoit dans des vnes

honorables,

&

gue madame Auberry, donr

n

efpéroit' de

[e

voir le gendre

>

n

eft

pa$

capa&le de

fe

preter

a

la

moindre iodécence.

Soit craime , ou reinords , il paiie avec

horrew; des égar;emertts de ·fa vie. ll _prntell:e

que ne penfant plus qu'a vivre

en

lronnete

homme , il momra plutót

<Ie furo

.que

de

rentrer

au

fervice des ma'ltr

es qu

e·fai

riom–

més ;

&

pour ne

me

J.ailfer

fl.UC

:un d'oute d$