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R:rsTó:rit•
LETTRE XXII.
A
Cantoibuy,.
~~ Jlé
'vr.ie~
JE
r~ois
a-cemoment,,Moníieur, unefort
longue lettre
de
vorre malheurenx Wilfon,
'}µ'il
¡n'
adreífe ... -dit-i1, ,plutot
·qu~a
vous,
parce qu'il appréhemle que· vous ne lui par...
.dooniez
jamais ,,
&
qu'il e[pere
de
moi·,
~u'
e
n faveurde
fon repentir , qui
lui
paroit
bien
prnu.vépar
fa
c.:onfeiiion volontaire,.
je
m
'-efforcerai de vous engager
a
ne le p3$
t:ommettte avec la j;ufüce. Je ne prétends
poi.tit juger de
'fa
bonne
foi.
Cependant
fes
áveux paroi.ffent
ingénus,
&
ríen ne
l'
obli.–
geoit de les con.
.fi.erau
papier. Gomme
je
{lréfume que vo
tre inte:Rtion o'eft pas
de
fai.reéclacer ... par des pourfuites ouvertes,.
un atte.ntar qui eft demeuré
fans-
effet,
fa
'bonté que vous
aurez
de faire favoir
a
la
freur de ce miférab}e, que fon frere peut
exécuter libremenr
fes
bonnes réfolution.>,
ú
la lettre eft íincere, fervira peut-erre Ho
ramener tom-a-fait d'un train efe vie qui peut,.
non-feulement le cond\.iire lui-meme
a
une
.fin
funeíl:;, mais devenir fatal
a
une quan·
tité
d'honnetes gens par les fuites de
fon.
.défefpoir.
On
reconuoit au !éul tour de
fa
Iettte:>