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fes inílruél:ions, •n'atrendit pas.d'autre
ordre
pour toucher ; &;voila votre Henriette en
pleine marthe. '
. Comme nous avions
a
fuivre une rue
a!fez longue, la vue des maifons que
j'
apper–
cevois dans les ténebres, me fin crier deux
ou trois fois au fecours. Mais , fous P,ré–
texte de 1i1e garantir du fi:oid ,
íir
Hargrave
me lía un' mouchoir autour de la tete ,
&
rn'en couvrit enriérement le vifage' le front
&
la bouche. Il m'enveloppa plus foigneu–
fement que jarnais dans le manteau, avec
l'
attention, pendant ce travail, de me preffer
les bras de tour le poids de fon corps , pour
m'oter l.e mouvementdesmains;
&
lorfqu'il
rn'eut garrottée
a
fon gré' il me les prit
toutes deme dansfa main gauche , tandis que
pe la droite, qu'11 me páifa autour de la cein–
~ure,
ilme tient fermefor le íiege. AinG,
ala
réferve d'un peu d'ouverture, dont
j'
étois
quelquefois redevable aux mouvements de
ma tete ,
j'
avois la vue tout-a-fait bouchée.
Mais dans un antre village , for la roure,
ou le bruit que je crus entendre me
fit
pouífer
des cris-& faire un nouvel etfort pour dégager
mes mains, la voiture s'arrera,
&
j'
entendis
dairement pluíieurs voix autour de nous.
~u
elle efpérance n'en cons:us-je point
!
M~s
helas
!
elle dura peu. Un de fes gens, je cro1s
que ce fut Wilfon , répondit pour
toUS
les
autres , que c'étoit leur ma'itre qui ramenoit
.fa
femrne deLondres, d'oú il ·avoit eu·beau-