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que je ne
c~-ois
pas .él?ignée , je prierai
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dames de faire favoir a M. Reves....•
Il
fe
leva ici brµfquement; mifs Byron;
me dit-il,
vou~
etes une femme' une .véri–
table femme. Il s'arreta un moment, en poi:–
tant le ¡:oing au front. Je ne favoís
a
quoi je
devois m'attendre. Mifs Byron , reprit-il ,
, :vous eres la plus fieffée comédienne que j'aie
, vue de ma vie. Je n'ignorois pas néanmoins,
- ajouta-t-il , que la meilleure de votre fexe
peuts'évanouir, perdre connoiífance, quand
elle le juge
a
propos.
Cene cruelle ironie me
fi.t
trembler. Il con–
~inua
: íl:upide , infenfé , ridicule, dupe que
je fuis
!
Je mériterois le feu, pour ma folle
crédulité
!
Mais je vous dédare, mifs Bymn...
11 me regarda d'un cril égaré ;
&
comme s'il
eut
oublié ce qu'il vouloit dire,
il
fi.t
deux ou
trois tours dans la chambre. Erre mourante
pendant une délni-heure emiere, fe difoit–
il
a
lui-meme ,
&
me tenir tout d'w1 wup
un langage
fi
piquant
!
. Je gardois le plus profond Glence. ·Il re–
prit : malédiéhcn fur ma folie , ºpour avoir
renvoyé le miniíl:re
!
Je croyois connoltre
rnieux les rufes des femmes. Cependant
comptez, Mademoifelle, que tous vos
arci–
fices vous ferói1t i.nuriles. Ce qui ne s'eft pa¡
fuir ici s'achevera dans un autre lieu. J'en
jure par le grand Dieu du ciel.
Je me mis
a
pleurer, fans av9ir la force ds
remuer la langue. Recommencez
a
perdre
e:pn,uojífa¡1ce,
me
ciít li;: barba1'e
¡
un
fl.Ouvel