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p;1
dit que la paleur de la mort étoitrépandue for
mon vifoge ,
&
que leurs.premiers mouve–
ments n'avoient été que des lamentations.
Mou Cang
· s'étoit arrété. Mais le monllre,
n'
oubliant
f.ªsfa
sureté au milieu de fes ter:
reurs, eut
'arter tion de prendre mon mou–
choir fa11glant,
d~ nsfa
crainte qu'il ne ferv)t
de térnoignage centre
lui
fi
f
étois morte,
&
paffa dans
l'
autre
t
hambre, ot'i
il
le jeta au feu.
Le rninifrre
&
fon
ailiftant étoient au coin du
feu,
a
boire de l't au-de-vie brulée. Oh! Mef–
fieurs' leur dir le miférable' il n'y a ríen
a
faire cette
nuit.
La demcifelle n'efr point en
état...•... Prenez cene fomme.
Il
les pria de
fe
retirer , aprt.s les avoir payés libéralement.
La jeune fille, de qui
j'
appris bientot tou–
tes ces circonfiances, ajouta qo'en fortant
de
la
chambre, ils avoient offert de demeurer
jufqu'au jour, pourvu qu'on fit bon feu,
& ·
qu'on, ne les
laiffit
pas manquer d'eau-de–
vie; mais qu'elle leur avoit répondu que
j'é-
- tois morre,
&
que leurs [ervices éroient inu–
tiles : fur quoi, paroiífant aífez dfrayés,
ils
avoient
dit
qu'il étoit ten:ps
P,ºur
eux de
par–
tir ,
&
qu'ils efpéroient
qu
étant innocents
de rna rnort,
&
n'2y2nt pas
eu
d'aurre inten–
tion que de fervir lir Hargrave, leurs
noms·
ne feroienr'J>as n:elés dans les procédures,
quelque chofe
qui
put arriver.
En reven_ant
a
moi , je me trouvai au
milieu des trois femmes , mais couverte
d'une fueur frokle,
&
dans un rremblemei;t
auquel je ne ,Pouvois réfiller. 11 n'y av"ll