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le fecours demes deux mains; pour repoutrer
fon odieufe rete. Charmante créature !s'écria·
f-il d'un air
&
d'un ton paffionné;
&
tour de
faite me traitant de crnelle,
él'
orgueilleufe
&
d'ingrate, il jurapar le ciel que fijen'acceptois
pas fur le champ
fa
main , il éroit réfolu
.de
m'humili~r.
Sortez, clit-il aux trois femmes ; de grace,
·fortez. Elle fera miladi Pollexfen , ou tout
ce qu'il lui pfait: la!ífez-moi feul avec elle.
Le méchant homme prit la mere
&
les deux
filles pour les conduire
a
la porte du cabinet•.
Je jetai les bras autour de celle qui étoit la
plus proche de moi ; vous ne me quitterez .
·poinr
!
m'éFiai-je avec rranfporr:cette maifon
n'eíl:-elle pas
a
vous? Délivrez-I>noi de fes.
cruelles mains,
&
je jure de parrager ma for–
tune avec votre famille. Il eut la force de me
•fairequitter celle que je tenois embraífée.Elles
forrirent toutes trois, forcées en apparence
par la violence avec laqu'elle il les pre.lfoir,.
tnais d'intelligence peu't-etre avec lui. Dans
mon trouble, je ne lai!faipoint de faiúr encore
la
derniere. Je la preífai ,je
la
conjuraiavecde
nouvelles iníl:ances de ne pas m 'abandonner;.
&
la voyant prere
a
forcir' je voulus m'echaP.–
per avec elle. Mais !'indigne perfonnage !e
hatant de pou!fer la porte' lorfque
j'
érois
a
moitié dehors, me-heurta
la
tete avec tant de
violence qu'il me forcir aullitot un ruiífeau
de fang du nez. Je pouffai un cri : il parut
effiayé : pour moi, je le fus
íi
peu que, me
:tournant
vers
lui, je lui demandai s'il étoit