209 / 408
'lfU t;Hl!
v . .
G
ll
JI.
N
l'H
SS ON.
ti
je, en regardant mes habirs , m_algré l'indé–
cenre parure ou vous me voyez devanr vous.
J'implore vorre pitié , mon cher Monúeur ;
&
je me jetai encore une fois
a
fes pieds.
Vous eres de Northamptonshire, Made–
moifelle?
&
vous n'eres point engagée dans
le mariage
?
Le nora de votre onde, s'il vous
plalt.
·
Selby , Mon.Geur. Mon onde
eíl:
connu
pour homme d'honneur. 11 vous recompen_.
fera au dela de vos défirs , ú.....•
Fortbien, Mademoifelle , tour efl: dans
l'
ord.re.Je vois qu'on ne m'en a point im–
po{é. Neme croyez pas capable de me laiifer
corrompre par des efpérances. Avant la fin
de la nuir vous ferez la plus heureufe femme
dumonde.
Alors il dit aux trois femmes de s'avan–
cer ,
&
je remarquai mieux que jamais
fol\.
eftroyable figure. Sir Hargrave s'approcha
auffi. Les deux horribles perfonnages fe pla–
cerenr
a
mes deux córés. Sir Hargrave pric
une de mes mains , malgré toute ma réfif–
tance;
&
dans le meme moment je vis enrrer
un aurre minifue, d'autli maúvaife mine que
le premier. C'étoit apparemment celni qui
devoit aider a
l'
abominable cérémonie. Le
premier commenca aut1irot a lire
la
fatale
formule. O ma chére Lucie
!
ne vous fentez·
vous pas
le creur {erré pour votre Hen–
riette? Le mien éroit agité par des mouve–
rnenrs que je ne puis décrire,
&
qui ne fau–
Ioient
eµe
comparés
qu'a
l'aífreux troubla
.
.
.A
(,