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H1STOIR.E
le pouvoír de défendre ; rnais mon creur
&:.
ma main font
.1
moi ; jamais l'un ne fera,
féparé de
l'
autre.
Mes genoux trembloient fous moi. Je me
jetai fur une chaife proche de
la
fenetre ,
&
je me
mis
a
pleurer améremenr. I1 vient
a
moi) me voyant jeter les yeux de tous
dtés, pour évirer de les 6.xer fur lui;
il
me
dit que
je
cherchois en vain le moyen de
fuir; que
j'
étois
a
lui fans retour )
&
que
j'y· ferois pks súrement encere; qu'il me
confeilloir de ne pas le réduire
~.U
défefpoir;
qu'il n:e juroit par tour ce qu'JJ
y
<'\VOit de
facré.... 11 s'arrera ) comme effrayé de fon
propre rranfrcrt. Il me parcourut toute en–
tiere, d'un ceil égaré ;
&
fe jetant tour d'un
coup
a
mes pieds ) il embralia mes genoux
de fes cd.ieux bras. Je fos épouvantée de ce
mouvemenr. Je pouífai un cri. Une des jeu–
nes filles p ar"ut auílitot. Elle fur fuivie de
fa
mere. Quoi? quoi, Monlieur ,s'écria cette
femme, dans ma rnaifon..... Graces au-ciel,
penfa:i-je enmoi-meme,ilyaplusd'honneur
dans cette maifon que je n'ofois m'en pro-
•
mettre! Cependantje ne remarquai que trop,
ma chere Lucie, que ces trois
fe
mmes regar–
doien.t le mariage comme une réparation
pour chaque infolte.
Le rnoníl:re fe plaignit heaucoup de Ja
liberté qu'elles prenoienr de
venir fans étre
appellées. Il avoit cru , leur d.ir-il brufq_ue–
ment, qu'elles connoiffoienr affez leur foxe
E_O~r
ne pas
~·
embarraíter dn cri d'une femme,.