4-
·
H1sTOIRl!
'
du
nton~e,
&
qu'elle. n?
éto~t
pas
c~pable
el'
en–
.cre.i; dans une mauva1fe aél:ion. Helas
!
repris–
je , j'ofe..... j'ofe le croire encore. Que
la
pitié vous parle pour ·moi , Madame. Voils
p:¡roiffez une mere; ces jeunes perfonnes font
apparemmentvos filles. Sauvez·moi, je vous
en conjure
!
fauvez-moi, Madaine, comme
vous fauveriez vos filles
!
-
Elle me dit que ce's deux jeunes filles ·
éroient les íiennes, qu'elles étóient fages
&
modeíl:es .,
&
._qu'on ne me vouloit aucun
mal ; mais qu'un homme des plus riches
, , &
des mieux nés
d~
Angleterre , monroü
d'amour pour rnoi ,
&
qu'il n'avoit en vue
Gll;'un mariage honorable, Vous n'etes poiilr
en,gagée , ajoura+elle , vous ferez
fa
femme.
ConI'enrez-y,
íi
vous voulez prévenir des –
meurtres? car il prnmet la mort
a
tous ceux
que vous feriez tentée de préférer
a
luí.
Ah!
m'écriai-je auJlitot, c;.e doit etre une lache
invenrion de
Gr
Hargrave Pollexfen. C'eft -
lui, n'eíl:-ce pas? c'eíl: lui. D e grace, dites–
le-moi. Je vous fupplie de me le di-re. Je me
levai alors, pour m'aífeoir fur le bord du
fü ,
&
dans le moment je vis enrrer le
rnifé–
rable
fo-
Hargrave.
·
Je pouffai un grand cri. Il fe jeta brufque–
ment a mes piecls. Ma tete
fe
pencha d'elle–
meme fur le
f
ein de la v-ieille dame, qui eut
heaucoup de peioe afoutenir mes e[prits avec
_de l'eau
&
des fels;
_s'il
ne s'étoit pas retiré,
s'il eut continué de demeurer devant mes
yeux, il efl: certainquejeme feroisévanouie.