l.
HrsTOIR.E
lettre
!
vaine , imprudente que
j'
étois
!
Mais
venons promptement a ma triíl:e hiíl:oire•.
Votre impatience ne vous a déja que trop
,01'.lté.
Je commence par vous décbrer que, mal–
gré toute la gaieré
qt:IM
j'
atfeél:ois , en vous
faifant une
íi
frivole peinture de mes ajuíl:e–
ments, de mes conqueres,
&
d'autres cir–
coníl:ances aulli ridicules , je n'ai pas pris
Je moindre gout
a
la mafcarade ' ni
a
me
voir environnée d'une multirudé de fous,
qui me prodiguoient leur ad.miracion. Je ne
me fenrois que du mépris pour eux
&
pour
moi-meme.. Du mépris, c'eíl: dire rrop peu;
b
fcene m'a révoltée.
Dai]S cette légion d'infen{és , il
y
avoit,
ma chere , deux vérirables démons , mais
le
pire , le plus infernal, parut fous un habit
d'arlequín.
Il
fir
mille tqurs,.
mili
e foupleífes,
il fauta
&
fe replia long-temps autour de moi.
Enfin, il me dit qu'il connoi!foir mifs
Byron,
{5é
qu'il étoit l'odieux, le méprifé Pollexfen,
Cependant il n
e lui échan:>arien_d'incivil,
~
je n'eus pas le
moind.re preífenrimenc des
violences
qu'il
médiroit.
M.
Reves voics a n:aJ:'qué qu'il me vir
clans la chaife que mon fripon
de
nouveau
~'.lquais
avoit di(pofée.
O
chere Lucie
!
une
des principales branches de ma van.iré eíl:
rerranchée pour jamais. Moi,
p_rérendr~
a
Ej_uelque connoiífance de la phyíionom1e
!
Non ,
apr~s
cer exemple,
je
ne dois plus
pn~~ldr~
b.
µioinclr(f
coµfia'nc;~
au:ic
lu1¡1iyre~