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HIST. C!)IR!
F.lles quitterent toutes trois la chambre
o~
j'
étois.
Le cruel , apres avoir
fixé
un inoment les
yeux fur moi, me dit d'un ton dédaigneux:
Je vous ai demandé de la pitié, Mademoi–
feHe; je vous l'ai demandéeaufli
a
genoux ,
rinexorable Mifs,
&
vous n'en ayef' pas eu
pc;mr rboi. Priez, fuppliez
a
votre tour. Vous
ne le ferez pas plus arclemment-que je ne_l'ai
fair. Les dés font aujourd'hui pour moi.
Barbare, rn'écriai-je en me levant. Ma
colere s'étoit allumée ; mais elle fe rallentit
auf!i
v'ite. Je v?us
co11~.tire,
fir Hargrave... .
&
1e
me tordms les mams , cdmme dans
un
-acces de frénéíie. Je rn'approchai de luí, je
e>ourus
a
Ja
fenerre, enfoite a la porte........
f.·ms
penfer néanrnoins a fortir par l"'une·ou
par
1
autre , quand elles euífent été ouvertes;
car
ou
pouvois-je afler? Et retournant vers
lui: Sir Hargrave, au nom du ciel, ne
me
trnitez pa.s cruellement. Je
n'
ai
jarnais eu de
cruauté pour perfonne. Vous favez que
j'ai
toujours été civjle pour vous.....
Oui , oui, me dit-il avec un fourire mo;.
·queur; civile,
&
fort
obfünée auffi. Vous
ne m'avez jamais dit d'injure. Je ne· vous en
dis
pas non plus, miiS Byron. Vous avez été
civile,
&
jufqu'a préfent je crois ne l'avoir
pas éré moins que vous. Mais fouvenez-vous,
Mademoifelle... mais, chere
&
adorable fiUe.•
&
le perfide jetafes bras autour de moi. Vos
ter.reurs ;neme> cominua-t-il,, vous donnenc