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I
P..
! ·
pas ·avoin:au[é lé moindre
~hagrin; f:mvez~
moi d'une violence it19uie
l
Ne prerez
pas
votre miniíl:ere, pow: fanéhfier un
Yach~
2.ttentat.
Le miniíh-e,,
fi
e'en
étoit un , parut cher–
cher
a
s'affermir fur fes jambes, pour
fou~
tenir
fa
menfiruenfe groffeur ,
pro~on~a
moins
fa
réponfe qu'il ne la fouffia par le
nez..
Lorfqu'íl ouvroít
la
bouche, les cr:outes
du
tabac tomboient jufqu'a fes dents, avec
llil
tuiffeau d'humeurs jaunes,, qui leur don–
lloient la meme couleur.
11
me
regarda
du
coii.1de
l'
reil ;.
&
prenant mes deux mains,
CJ.Uife
trouverent comme enfevelies dansles
1iennes ,.
il
me
pria de me fover, de ne
pas
in'humilier devarJ.t
lui,
&
d'
etre bien a!f
urée
qu'on
ne penfoitll me faire aurnn mal.
Je
r.'ai qu'un.e quefl:ion
a
vous faire, me dit-
11,en reprenaIJt fon haleine
a
chaqne mot:
'J.Uieíl: le gentilhomme en galons d'argenr,
-
quej'
ai
de-vant moi? qnel eíl:
fon 11om?C'-eíl:
le
chevalier Hargi:ave
Pol:l.exfen,
lui
répondis-je , un des pius méc
hants bommes
du monde, malgré
l'
appat"ence.
Le ll!iférabfe Hargr.ave
ne
ré.pondit
que
par
1'll1
iourire ') con:me
s'it
eut pris plaiíir
a
joair
cie
mon aftliéhon.
Ah t Mademoiielle,
interrompit
le
minifl:re, en
fe
baiífant vers
!ui,.
parlez autrement
d'm:i
homme de cetre
~fiií:füon_ :
&
vous~
Mademoifelle, puis-je
íavo1r auili
qui vous
et€S ,,
quel eíl: vorre.
.ncm
r
1'.fon
r.om, Monfieur, eíl: Henriette
~"O.o>une.fi
lle fmple&
inuocemc, ajo\lf;lÍ'