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t>U

CH!!V.

GRANEltSSON~

'

de nouveaux charmes. Que j'en jouiífe •

Mademoifelle

!

Et le fauvage voulut m'arra–

cher un baifer. Je l'évitai

en

détournant

}a–

tete ; mais je le conjurai encore de ne pas

trairer avec indigniré une malheureufe

filie

qu'il avoit

G

lachement rrahie.

·

Il

me i:épondit qu'il ne pénétroit pas m:i

~

penfée. Je luí dernandai s'il étoir capable de

joiridre

l'infolte

a

1a trahifon. Vous avez

rnauvaife opinion

de mes mau·rs

,

me dir-il

d'un ton malin. Eíl:-ce doncla, répliquai-je,

la voie que vous prenez pour m en donner

une meilleure idée? Hé bien

,

Mademoifelle,

vous éprouverez de ma part une générofüé

que vous n'avez pas eue pour moi. Vous

verrez que je ne penfe

ni

a l'infulte

ni

a la

vengeance. Vous avez piqué néanmoins mon

orgueil

,

mais vous me trouverez homme de

bonnes mt:eurs.

Alors,

-íir

Hargrave

,

je vous bénirai

du

fond du creur.

Mai~

vous favez, Mademoifelle , ce qui

eíl:

néceífaire

a

préfent pour juíl:ifier) aux

yeux

du

public , la démarche ou je me fuis

engagé. Soyez

a

moi ,

Mademoifelle ; foyez

a

moi par les plus pures voies de l'honneur.

Je vous offi-.e ma main. Confenrez

a

devenir'

milacü Pollexfen. Que tous les reífentimenrs

di\~aroiífent ~

ou.... ne i:eprochez les peines.

qu a vous-merne.

Quoi , Moníieur

!

votre indigne démar–

che vous paroit juíl:ifiée par des -offres de·

.:ecre narure? Prenez ma vie,

que je n'

ai

pas

.

A-t