~
n'O'
CHii:-v.
~ft.AN"-"!s
so
1'f.
-
l_t; .
il
me
for~a
de le fui
vre jufqu'.ala porte de
la
rue. J'y étQis attendue par un carrolfe
a
fr~
chevaux,
&
la filie a.lnéeétoit fur le.feuil ave<;
fa
cbandelle. Je laconjurai d'aider-a me rete–
nir.
J'
appellai
a
haute vóix
fa
mere
&
fa
freur.
Je demandai en grace -qu'il me ffit permis de
.dire quatre motsIeulement a
la
mere ; mais
il
ne
parut perfonne ;
& ,
malgré mes prieres
,
mes
efforts
&
toute ma .céíiíl:ance , je fus en–
levée dans la voiture.
Je remarquai pluíieurs hommes a cheval ;·
entre lefqueJs jecrusreconnoitre moninfame
Wilfon,
&
la fuite P.rouva que je ne m'étois
pas
rrompée. Sir Hargrave lui dit, en mon–
tanr aprt:-s moj : vous íavez ce que vous au–
rez
a
répondrefi vous tenconrrez des imper–
tinenrs,
Mes cris avoient recommencé , en me
voyant prendre brufquemenr par le milieu
.du corps
&
jerer
dans
le carroffe avec la
meme rudeífe.
lis
augmenterent, lorfque je
vis mon raviífeur affis pres de moi. Le
cruel me dit : criez , criez a votre aife,
Mademoifelle. Il eut
la
baffeífe de me con–
trefaire, en imitant le belemem d'une bre–
bis. Ne l'auriez-vous pas én-anglé de vos
propres mains, ma chere Lucie? A.pres cette
infulre ,
il
ajouta d'un ton triompham : je
Cuis done ma1rre abfolu de miís Byron
!
~ais,
voyant que je ne ceffois pas
d~
crier ,,-
11
mir
fa
main devant ma boucne, avec tant
deviolence qu'ilme
6t
mordre plulieurs fois
mes levres: Le cocher, qui avoit fans doure
T<Jme
11.
·
.B