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I>U

Ca:!!V.

Gll-A'IH>B- seN;

·H

Mardi au maün , mifs GraHdiffon

&

fon

ttere envoyerent demanderdesnouvelles

d~

roa

fanté;

&

quelques beures apres , cette

charmante amie vim: s'en a!furer pár fes

·propres yeux. Elle fditconduire droit amen

cabinet , ou , fans me laiffer le temps de me

lever pour

la

recevoir , elle s'ailit pres de

moi ;

&

nous commenca1net un entrétioo .

a(f:úfonné de toutes les i!;aces qu'elle fait

ré~

pandre dans les familmirés de

l'

amitié. Elle

me dit que

fi.r

Charles étoit p;.J.rtÍ le matih

pour Cantorbery ; qu'il devoit

~tre.

abfent '

deux

Oll

rrois jours; qu'elle ignoroit le

fecn~t

de fon voyage'

&-

qu'elle cherchoit

a

le

découvrir; qu'il luí

dé~uifoit

fes affa.ires

d'amour, quoiqu'elle n'eut pas fait di.fficulté

de lui communiquer toutes les

fienn~s

)

a

réferved'une feule, ajouta t-elle en fouriant;

qu'a moi, elle promettoit de ne ríen cacher,

a

condition que

j'

aurois la meme confiance

pour elle. Enfuite, me p:rrlant d'un de fes

coufuis que te lui avois entendu nÓmmer

a

Colnebroke,

&

qu'elle repréfente comme

un je

un~

horp.ni.e de

fort

bon naturel, elle me

raconra q-c..'ayant foupé la veille avec elle

&

fon frere, on s'étoit fort étendu fur mes

louanges , fans néanmoins toucbe.r

a

mon

aventure ,

&

que ce couíin , qui efr

mi

admi–

rateur déclaré de notre fexe, étoit forri

íi

plein de moi , qu'il mouroit de l'irnpatience

de me voir.

.

Seroit-ce un nouveau prétendant qu'on

penferoit

a

!pe propofer

?

dis-je .en rnoi-:

,e

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