nu
CH1!V.
GRAN'nr.ssoN.
f7
libre de_ le recevoir ou de vous en
dif
penfer;
&
for-toUt , ne VOUS Groyez obligée
a
rien,.
en
fuveur
de
mon frere ou de
moi.
Je ne
·fouhaite pas meme que vous le voyez fans
nion &ere, parce qu'il g_agne beaucoup
a
p<Í–
roitre avec lui. Cependant il eíl:
fi
perfuadé
·que les femmes veulent qu'on les admire,
&
fe plaifenr au langáge flátteut de fon fexe,.
:qu'il s'imagine que les plus belles re<¡oivent
auíli
.volontiersJa viíite d'un homme qui cher–
~he
a
les voir llans e-erré íntenrion, qu'un
peintre celles des curieux qui vonradmirer
fes.
tableau.x.
Mi(s
Grandiífon ajouta: qu'dle efpéroit
néanmoins que fon coufin ne pouíferoit
p~
ft
loin l'effronterie, n<1ais
qu'a
rout hafard
elle s•étbit crqe-obligée ae mé Erévenir.
Je
me
co1~tentai ·d~
lá
remercier, fans vouloir
pénétrb
11
danS'
·fes
vues.
J'avóís aurour de
mo
i pluíiei.J_rs feuilles de mes lettres.
Elle
fe
rn.ita
les
COl"Mpt~r
avec
fa
vÍvacité ordi–
flai
re.M.
Reves ne l'avoit pas trompée ,
me dit-elle , en
l'
affuram que perfonne n_e
faif'6it plos
'1'
ufage que rnoi de
fa
plume.
Elle me
lit
prornettre qu,e je lui
communi~
querois quelque jour tout ce que j'écris
a
ma grand'mere Snefley, a mon oncle
&
ma
ta.meSefüy,
a
mes couíines Lucie
&
Nancy;
car elle fair déja
tous
les noms qui me fonr
chers. Er!e veut que je
m'
accoutmne
a
l'ap–
peller Charlotte , comme elle promet
de me
nommer
fa
chereHenriette.Elle m'appre11dr:r
les
neH1s
de fes
amanrs. Elle
fait
déja
cemi;
es