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s
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qu'il
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a comblée de bienfaits. Je ne regarde
ici
,
comme vous le jugez bien que la civiüté
Jimple ) car il n'y a point de reproche
a
faire
a
fa
bonté, pui[que c'eíl: de lui qu'eíl: ve11ue
Ja propoíition de faire une liaifon érroite
entre les deux familles,
&
de vivre en freres
&
en freurs. Je voudrois trouver
a
Gr
Charles
autant de fmcériré qu'a
fa
freur dans fes té•
moignages d'amitié. ll peut avoir pris un peu
de clinquant entré le honor qu'il a rapporté
<les cours érrangeres; ce qui ne l'empeche
pas d'erre infinimentfoperieur a-la
plup~t
de
nos jeunes gens , qui ne rapportent guere
de leurs voyages , que les mauv;µfes pro–
duél:ions des autres climats ; mais je ne lui
pardonnerois pas ces petits foibles, fur lef–
quels on ne paífe que trop aifément dans le
~o;nmundes
hommes. Ufaut,s'il vous pla'it,
M. le chevalier Grandiffon, qu.e·dans l'intitne
amitié que vous vous propofez ·d'entretenir
avec nous ; vous
y
alliez d'aífez bonne foi
pour m'accorder
h
überté de vous dir
e vosdéfauts,
íi.
j'ai l'ceil aífez bon pour les
vo.ir.
Vous trouve.rez dans votte freur Hen
riette( ne
f
ecouez pas la tete, Lucie, il
n.'
efr quef–
tio,11 de ríen de plus)
w1
cenfeur qui nia pas
la vue mauvaife , mais qui fe pique auHi de
difcrétion. Votre fceur Charlotte vous croit
trop parfair.
T oute ma crainte eíl: que les tendres fen·
timents de
fü
Charles n'aient eu de rapporc
qu'a la fituation ou il m'a trouvée,
&
qµ'ils
11'
aient pas duré plus lon_g-temps. que
l'
affoi~