1tU CRl!V.
RAN1'XSSON.
·r;..,
~
a
re~u
de
fir
Charles Grandiífon, une af–
~,
faire de c;ette nature ne demeureroit point
,, fans
fuires. Je vous jure , par tour ce qu'il
"y a de facré, que
fo:
Hargrave ne fait pas
;, que
j'
ai Jhonneur de vous écrire. Dans
"roures mes réflexions, je netrouve qu'm1e
'' feule voie pour évirer l'effuúon du
fang;
" &
cetre voie, Mademoi(elle , eíl: entre
vo.s
" mains. Sir Hargrave prqteíl:e qu'iln'a jamais
'' eu pour vous
9ue
d'hi::mornh>les
intenrions~
~'
Vous favez quel ufage il a fait du _pouvoir
" qu'il a eu fur vous. S'il s'eíl: _conduit avec
~'
indécence, il ne me dit point la vériré.
u
ne
" jeune perfonne, de quelque mérite qu'elle
" foit,
a
laquelle un hom
me decondirion
"offre, avec
fa
main, dix
mil.lelivres íl:er–
" lings de rente, fur-tout
apres luí avoir
,, entendu déclarer qu'elle
a
le cceur abfolu–
" ment libre, ne doit pas
fe
croire offenfée;
" &
celui que
l'-~unour
porte
a
prendre des
,, mefures violentes pour en faire
fa
femme,
~'
lui
fait moins de tort qu'il ne s'en fait
a
lui–
" lne1ne.
,, Ainíi, Mademoifelle,
íir
Charles Gran.–
" diífon n'ayant été jufqu'alors qu'un·érran,–
·" ger pour vous , úr Hargrave
faifant pro–
,, feílion d'honneur dans toutes
Ces.vu¡;:s,
&
,, vorre affeétion n'étant point e
ngagée,, ina
" concluíion eíl: que , íi vous voulez
cpn~
" fenrir
a
devenir miladi Pollexfen ,
&
íi
le
., chevalier Grandiffon veur faire des excufes
" formelles, pour une infulte
a
laquelle on
.+'
n'avoit pas do)mé la moindre occaíion
<>
je