·. i>UCREV.G1'.ANbrsso~;
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pas artificieux, méchant, vindicátif? Mais
loin , loin la penfée d'attacher' jamais mo11
fort
au fien.•.• Cependant quelle eíl:
l'
alter–
native
?
Ma mort meme
y
~nettroit-elle
du–
changement?
&
fa
haine pour le meilleur de
tous les hom.mes, n>en íeroit-elle pas
plus
implacabJe? O Lucie
!
quelque peinture que
je vous
ai<~
ttacée de mes peines , de mes
craintes,
·&
du c¡¡uel traitemept que
j'
a,.i
res:u
de ce ¡nonfrre, jamais je n'ai reffenri Ge¡qui
fe
palfe aCl:uellement dans mon creur.
'
-
Mais, fi
mi[s
Grandiífor.i me confeille, me
preífe d'accepter
un~
condition qui me fair
horreur , puis-je lui refufer mon confente–
JUent? N'eíl:-elle pasen droir'de me deman–
der cet effort, pour la fUreté d'un frere inno–
cent
?
Et ne nous a-t-on pas appris que ce
monde eíl: un lieu d'épreu:ve
&.
de. mortifica–
tion? Etle malheur n'eíl:-il pas néceífaire pour
nous détacher de fes vanités? Et s'.il n'entre
dans mes
mo~ifs
que de la juíl:ice
&
de la re–
connoiífance;
íi
je
ne penfe qu'a fauver
w1e
vie plus précieufe que la mienne,
&
quin'
eíl;
expofée que par rapport
a
111oi
l
dois-je ba-
lancer un ¡
nome1'1t........ Cependant, chere
Lucie
!
que
pu.is-Je vous dire? Qu'il eíl: mal–
heureux pour moi de ne pouvoir du moins
confolter une chere fo::ur , qui a tant d'inré–
ret
a
cette w écieufe vie ,
&
qui feroit
fi
ca.-·
fable de m écla.irer par fes confeils, fi
j'
éroi!¡
a portée de les recevoir
!
,
-
M. Reves demande
íi ,
malgré les protef–
~tjop~ g~
ce
Ba~enhall-,
qui prérend que
[J+'