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77
Ah
!
Madame, lui a dit la comteife, il
n'
a
ni
le deífein ni lahardieífede remuer. Iln'a
pás
el'
autre parti
a
prendre que celui durepos
>
íi
vous avez la bonté de lui en laiífer le choix.
J'ai reconnu-aífez clairementque lesdeux
fa:ursne favoientrien de l'appel. Mifs Gran–
diífon a demandé
fi
nous avions appris que}'...
que chofedefirHargrave.Jeme fuis difpenfée
ilfez adroitementderépondreacette quellion,
en lui demandant moi-meme
fi fir
Charles
n'en avoit rien appris
?
Rien
>-
m'a-t-elle
répondu.J'ai ajouté que leplusIJlOrtel chagrin
que j'eu1fe
a
redouter, étoit de voir renaitre
une querelle dont
j'
avois été la malheureufe
occaí
ion, &d'apporterqu.elque trouble dans
une
&mil.le, que
tant
de raifons
m
obligeoient
de cJt
érir&derefpeél:er.Les dewc charmantes
fá!\Jrs
ont attribi¡é ma reconno
iífance
a
la
bomé de mon
naturel ,&m'ont
d.itque
leu~
frere, qui ieur avoitpromis de les
fuivre avec
milord
L..••
douneroit
un
meilleur nom lui–
meme
a
l'occaíion qu'il avoit eue de me fer–
vir. Mais nous ne les attendrons ¡:>as pour dé–
jeuner , a continué
mifs
Grandiífon ; m
iladi~'cfr
levée avant fon heure ,
&
je ne
fu.isjamais demeurée la derniere au
!ir.
La
fuimll;le prelfe; je ne
f
uis pas d'hurneur
a
manger
mes gants:&,s'approchant de rt;)On clavecín ,
fous prétexte de faire diverfion
a
fon appétit ,
elle en a rernué les touches avec une habileté
qui nous a fait a{fez conno'.itre qu'elle fait
leur fuire parler le langage qu'il lui plait. Le
déjeuner eft venu; mais je m'en fuis moins
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