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bU CHEV.

G:F..AN~JSSO}{.

7,

· Elle n'avoit pas achevé de parler,. lorfque

l'arrivée d'un carroífe

a

faitdire amifs Gran..:

di.lfo11

que c'éroit milord

L......

&

Gr

Charlés.

Dans le tranfport de ma joie, je nbai ole

i:ne fier

a

moi-meme :

&

feignant d'avoir

Oll;

bli~

quelque chofe, je fuis fortie affez

bru[-

. quernent par une des portes de la

falle.,

tandis

qu'ilsentroient par l'a.utre: je m"e fois arre- –

tée dans un cabiúer. Graées ,

gráce~

au ciel

!

ai-je dir : mon ca:_ur étoit trop foible pour

ma reconnoiífance.

Je'

·me fuis crue prére

a

rn'évanouir. Vous ne [erez pas étonnée, ma

chere Lucie, que mon émotimi ait étéíi vive,

apres l'affreufeincerrirude ou j'avoís éré pen.,_

dant

deux jours,

&

dans les idées terribles que

je m'étois formées du cb.nger ou je voyois le

meilleur eles hommes expo[é, pour m'avoir

fauvé l'honneur

&

la vie.

Je croisavoir éprouvé qu'on revienr plu-tbt

'

des furprífes de

la

joie , fur-tout lorfque

la reconnoiÍiance en eft le

pE~ncipe

, que de

celles des pa!Iions plus orageufes.Mad..Reves

efl:

venue

a

moi. Ma chere, m'a-t-elle dit,

votre. ab(ence (era remarquée :

j'

allois ren–

trer, ai-je répondu ;

&

e'

étoit e.ffeétivement

man

deHein. Nous fommes rentrées.

A

pr~slespremierscompliments,

mifsGra,n–

<liífon n'a pas

fait

difficulté de dire

a

fon frere,

que mifs Byron ,

M.

&

Mad. Reves s'étoient

fort occupés de quelques termes qui leur cau:–

foiemdel'inquiétudedans

la

letrre de Wilfon.

J'ai profiré de cette ouverture : vous juge–

riez mal de i_na reconnoiílance .,. Monúeur ,

D4