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ai·je continué apres elle,
íi
je ne vousavouois
que l'avis
de
Wilfon, joint aux
mena{;e~
qu'
on nous
a
rapporrées , me font
craindr~
que votre sóreté ne
foit
~ dange~
,
pon{
in ..
avoir trop
~énéreufement.
fervie.
·
-
U
a répondu que les fentiments
de
mifs
Eyron éroient dignes d'elle; mais qú'indé–
pend.omment des foites, elle nepouvoitpenfcr
qu'il y,
eih
u.o honnéte homme au monde
qui
p'el\t pas agi ccmme lui dans la rnéme occa–
fion ; qu'il auroit fouhairé,
fans
doute,
qu'oi,
lui
eut rendu. le meme fcrvice pour fes
freurs,
qu'il
croyoit
s'
erre conduit avec aífez
de
modération ,
&
qu'en
{e
rappe!lant les cir–
confl:ances , il n'avoit rien
a
{e
reprocher.
Ne vous alarmez point des
foites,
a+il
(ljouré
, il n'en arrivera point,
fi
je ne me
trouve
da.nsla
néceíiiré de
me
cléfendre.
Mi(s
Grandi
lfoR n'
a
pas
laiífé
de lui
demanderd'un
~ir
preífant, s'il
y
avoit quelque chofe
a
~raindre
de l'avis de \Vilfon: il a répondu
qn'il
n'étoit pas forprenant qu'un homme
du
caraétere de
fir
Hargrave s'emporcat
en
menaces; que la pene de fes efpérances;
&
íi
proche du fo.cces, devoit -l'avoir mor·
tifié;
mais qu'il falloir compter pour rien
le
langage du chagrin ,
&
que
les
vrais
bra–
ves ne mena¡;:oient point.
M.
Reves lui
a
demandé un momentd'en–
tretien parriculier.
lis font paífés tous
deux
dans le cabinet""',
&
M. Reves lui a préfenré la
.Jeme de Bagenha)l. 11 l'a lue. Cette lerrre–
_eíl:
forr
excra_ordinaire..,
a+·
dit
e1l
la
remet- _....