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80

H

l

i:

T

o .,

ll E

ai·je continué apres elle,

íi

je ne vousavouois

que l'avis

de

Wilfon, joint aux

mena{;e~

qu'

on nous

a

rapporrées , me font

craindr~

que votre sóreté ne

foit

~ dange~

,

pon{

in ..

avoir trop

~énéreufement.

fervie.

·

-

U

a répondu que les fentiments

de

mifs

Eyron éroient dignes d'elle; mais qú'indé–

pend.omment des foites, elle nepouvoitpenfcr

qu'il y,

eih

u.o honnéte homme au monde

qui

p'el\t pas agi ccmme lui dans la rnéme occa–

fion ; qu'il auroit fouhairé,

fans

doute,

qu'oi,

lui

eut rendu. le meme fcrvice pour fes

freurs,

qu'il

croyoit

s'

erre conduit avec aífez

de

modération ,

&

qu'en

{e

rappe!lant les cir–

confl:ances , il n'avoit rien

a

{e

reprocher.

Ne vous alarmez point des

foites,

a+il

(ljouré

, il n'

en arrivera point,

fi

je ne me

trouve

da.ns

la

néceíiiré de

me

cléfendre.

Mi(s

Grandi

lfoR n

'

a

pas

laiífé

de lui

demanderd'un

~ir

preífant, s'il

y

avoit quelque chofe

a

~raindre

de l'avis de \Vilfon: il a répondu

qn'il

n'étoit pas forprenant qu'un homme

du

caraétere de

fir

Hargrave s'emporcat

en

menaces; que la pene de fes efpérances;

&

íi

proche du fo.cces, devoit -l'avoir mor·

tifié;

mais qu'il falloir compter pour rien

le

langage du chagrin ,

&

que

les

vrais

bra–

ves ne mena¡;:oient point.

M.

Reves lui

a

demandé un momentd'en–

tretien parriculier.

lis font paífés tous

deux

dans le cabinet""',

&

M. Reves lui a préfenré la

.Jeme de Bagenha)l. 11 l'a lue. Cette lerrre–

_eíl:

forr

excra_ordinaire..,

a+·

dit

e1l

la

remet- _....