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-16

H

r

s---1'

ó

1 1l

t-

vous de vivre pour leur intérét

&

po11r

fe

vorre?

Avez~vous

des ennem·is, qui

f

eroie11t

charmés de voir avancer la fin de vos jours?

9_ue ces coníidérations aient le poids qu'elles

doivenr avoir fur votre efprit; elles en ont

toujours eu fur le rnien. Je fuis de fang

fi:oid~

peur-etre ne l'étes-vous point. Dans une

occaíion de certe nature, c'eíl: le devpir de

celui qui

fe

po[[ede , d'ouvrir a l'autre les

voies de la réHexion. Il n'en [era néanmoins

que ce qn'il vous plaira.

Mais permettez queje vous fa([e uneautre

queíl:ion : íi vous 'vous croyez offenfé, efl:-íl

prudentdeme donner l'occafionde vousfaire

peut-étrcune bien plus gr:mde injure ?

V

ous

étiez engagé dans une cntreprifequi

ble[

[o.it

tomes Jes loix. Si vous ne fenrez

poi

nt qu

e dans le meme cas vous eu1Iiez

dii

fu.ire ce,que

j'

ai

fa}t,

croye~;rnoi

, Mon.iieur,

vous

n

eres

p:is

1-

homme

a

honneur avec le-

, quel celui qui ambitionne ce titre doive

erre jaloux de fe mefurei:. Je n'ai pris contre

vous aucun avantage dont vous puilliez me

faire un reproche. Vous avez tiré l'épée.

Je

n'ai pas fait ufage de

la

mienne. Souvenez–

vous que n'ayant pas quirré votre voirure,

cene fituation vous étoit peli favorable ;

&

qu'aprt.s

le

coup que vous m'avez porté,

vous devez quelques remerc!ments ama mo–

dération.

Je n'

aurois pas été faché de pouvoir

donner le fecours qu on me demandoir,

{ans–

vous caufcr tout le mal dont vous vous

v,lai~

~nez.

Mais on ne peut me

foups:onner d'aU:"