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DU CH!!V. GRAND!SSON.

g7

.cune malignité dans mes vues. Quelquehor–

reur que j'aie eue,

&

qu'il me reíl:e encore,

pour la violence donr vous vous étre rendu

coupablea l'égard d'unefemme fansdéfenfe,

qui

ne méri

roit, com

me je l'ai bi.enrot recon-

1m,

que vos

adora.ti

o

ns

&

celles du monde en–

tier)

j'

ai m

oins pe

nfé a la venger ) qu'

a

la

fecourir.

Je vous fais une longue lettre, par(;e

gue

ma plume eíl:

la

feule arme que

j'

aie

deH~in

d'employer. Pardon,

ft

je répete qu'apres la

conduire que nous avons tenue

l'un

&

l'au- ,

tre) foit a I'ég:ird de la jeune dame) foit

entre vous

&

moi , nous ne pouvons plus

nou

s mefurer for le pied de l'égalité, guand,

P.ªr

d'aurres principes que les miens, le duel

fero

it

un

combat'permis. Si l'on prend d.roit

de mon refos pour m 'infulter,

&

pour me

mettre dans

b

néceilité de me défendre, on

s'appercevra que mon bras feul efl: capable

de me ra!furer contre le nombre. Mais , dans

cette fuppofition meme, je préférerois tou–

jours le parti de me juíl:ifier par d'honorables

explications , au regret d'avoir la mort de

quelqu'uname reprocher. Ma vien'eíl:point

a

moi;

&

j'

ai moins de droit eneore fur celle

d'autrni. Celui qui penfe diff¿remment eíl:

l'objet de mon mépris, plus que je ne puis

l'érre duíien;

&

s'ils'imagine que cerre décla·

ration lui donne droit d'attaquer ma vie, qu'.il

l'

enrreprenne; mais ce fera par les voies

qui

conviennent

a

mes princ!pes.

En un

mot,

íi

quelqu'un

m~

hait

aífe:&.,.-