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C1nv.
G~ÁNn1ssoN.
S9
Ie-s
norlons vulgaires de l'honneur , fon
em
nemi fe doit quelque chofe de plus; croyez..
- vous, ma chere , que je puiífe erre fort tran–
quille, lorfque
je
me regarde comme la feule
c:iu(e
du
ttouble?
Il
eft évident que
Gr
Char7
les eíl: dans une
f?aix
profonde.
5011
ame eíl:
gouvernée par d autres princiEes que ceux
du faux honneur. Qu'un
fi
noble caraél:ere
le releve dans mes idées
!
Réellement ,
ma
ehere , je crois quelquefois
fent.irque
la
re..,
counoiífance
lui
éleve com
me untreme dan¡
mon cceur; mais en qualité feulement d'ami
ou de frere. Je le refpeél:e t
rop... foyezf8re,
tna
chere , que ce refpeél:
contiend.ratous
mes
fentimen~s
dans
l'
ordr
e.Lorfqu'il
eíl:
entré avec
M.
Reves,
la
con–
verfation efi:devenue générale; m.ais, oppref..,
fée comrñe je le fuis par mes obligatio1w ,
l:i
viyacité m'amanqué. Mifs Grandiílonm'a
,Et
tin
jour qu'elle me croyoit le creur fier;
mais
lorfqu'en jetant quelquefois les yeux
for
fir
Chades, tandis qu'il tournóit les fiens d'un
a1itre coté ,
j'ai
fait
r'éflexion
a ce qu'il y avoit
encore
a
redouter, ne ffit-ce
que.del'
aífaíli–
nat, dela partd'unhomme pi
qué de quelques
traits de Ia lettre ,
&
peut-etre encore plus
des marques qu'ilportera fur fon vifage juf–
qu'au tomheau;je n'aipume défendre d'une
vive
&
tendre inquiétude pour un
ami
d'un
mérite
fi
diíl:ingué , qui , tour gai , tour heu–
rei.¡x qu'il paroilfoit entre nous, pouvoit quel–
ques heures apres...
comm~nt
ai-je pu réíiíl:er
a
ces horribles craiñtes?
D'
autres fois,
j'
aire–
g~rdé
avec pl¡úíir le feul
homme du
monde