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1l

E

.

.

par la date de

fa

leme. Mais elle me

reeom~

mandoit le fecret , jufqu'a e.e qu'elle me

'donnar la liberté de le révéler. Elle me l'ac–

-éorde aujourd'hui par. une autre letttre, en

me prianr de vous informer de toutes fes

ouvertures. J'ai communiqué ama mere;

a

M. Selby

&

a

Lucie, ce qui s'eíl: paífé entre

c:.ette dame

&

moi. Ils ne m'expliquent point

'ce qu'ils en penfent , par les memes núfons

qui

m'empechent aufü de vous en marquer

mon fenrimenr; c'

eíl:-a-d

ire, jufqu'a ce gue.

vous le demandiez

vo.us

-meme.

Mais ne voyons-nous pas, ma tres-chere

niece , que depuis

fort

peu de jours, il eft

arrivé pluíieurs changements qui doivenr re–

- froidir les efpérances de tous ceux qui cher- ·

, choient

a

vous plaire, du moins s'ils appren–

nent les circoníl:ances

&

la

fouati0n ot! vous

eres. Je fuis perfuadée,

111011

cher anumr ,

que vous ne

f

erez jamais capable de réíiíl:er

aux moi1Veme.nts de

cett~

reconpoiífance qui

a toujours eu tant de pouvoir fur votre creur.

La tendreífe que vorre onde a pour vous•

lui a fait contenir, cfans cette occaíion, le

penchanr que vous

~ui

<;:onnoiífez au badi–

nage. Il déclare , ma chere , qu'ii a pitié de

vous.

Pendar~t

que cene <;:here fille, dit-il,

.,

nous va)1toit fes forces ,

&

que,

rejetan~

. l'i;m

ou congédiane- l'autre, eUe.

fe

croyoit

hors de

s atteintes du petit dieu, devanr le–

qi.iel.il

faut, rot ou rard, que Les femmes

vie

nnent courber la rete, j.e P"e l'ai

poii?~

é,Pargnée :

mais aujourd'hui gue je la vo¡¡