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par la date de
fa
leme. Mais elle me
reeom~
mandoit le fecret , jufqu'a e.e qu'elle me
'donnar la liberté de le révéler. Elle me l'ac–
-éorde aujourd'hui par. une autre letttre, en
me prianr de vous informer de toutes fes
ouvertures. J'ai communiqué ama mere;
a
M. Selby
&
a
Lucie, ce qui s'eíl: paífé entre
c:.ette dame
&
moi. Ils ne m'expliquent point
'ce qu'ils en penfent , par les memes núfons
qui
m'empechent aufü de vous en marquer
mon fenrimenr; c'
eíl:-a-dire, jufqu'a ce gue.
vous le demandiez
vo.us-meme.
Mais ne voyons-nous pas, ma tres-chere
niece , que depuis
fort
peu de jours, il eft
arrivé pluíieurs changements qui doivenr re–
- froidir les efpérances de tous ceux qui cher- ·
, choient
a
vous plaire, du moins s'ils appren–
nent les circoníl:ances
&
la
fouati0n ot! vous
eres. Je fuis perfuadée,
111011
cher anumr ,
que vous ne
f
erez jamais capable de réíiíl:er
aux moi1Veme.nts de
cett~
reconpoiífance qui
a toujours eu tant de pouvoir fur votre creur.
La tendreífe que vorre onde a pour vous•
lui a fait contenir, cfans cette occaíion, le
penchanr que vous
~ui
<;:onnoiífez au badi–
nage. Il déclare , ma chere , qu'ii a pitié de
vous.
Pendar~t
que cene <;:here fille, dit-il,
.,
nous va)1toit fes forces ,
&
que,
rejetan~
. l'i;m
ou congédiane- l'autre, eUe.
fe
croyoit
hors des atteintes du petit dieu, devanr le–
qi.iel.ilfaut, rot ou rard, que Les femmes
viennent courber la rete, j.e P"e l'ai
poii?~
é,Pargnée :
mais aujourd'hui gue je la vo¡¡