'r;
H
1
s
't
o r
~
11
n'a pas befoin
de
tomes
les qu:aHtés da
d1e..
va-lier Grandiffon , pour engager
ie <;a:ur
d'une grande partie de n9tre frxe.
Ge qüi augmente nos c;;raintes, chere Henl
riette ,
e'
eíl: que i1ous-1nemes nous fommes
tous amoureux de lui.
V
otre onde s'ell: renk
tol'ltré avec
M.
Daffon , fameux avocar de
Nordngham , qui eíl: chargé de quelque!l
atfaires pour íir Charles. Le dét-aH oú
M.
Daffon
efr entré fur fon caraél:ere, dans ce
q'ui l'egarde feulement fes fermiers
&
fes
vaf~
fatlx ,
foffir
pour cohfirmer tour ce que
la
plus
ardente reconnoiffance
&
l'amour le
plus
¡iatfionné peuvent dire en
fa
faveur. Nous ne
favóns quelqt:efois
fi
nous devons regretter
le
lache attentat de
íir
Hargrave, quoique
vous ne pulifrez pas dourer que
le
récit de
vGs
fouffi:-ances ne nous ait pénétrés juf–
€iu'
au fond du cceur. Si
h
fin
répondoit
a
nos défirs, je ne regrerrerois rien. Mais c'efl:
notre crainre, ma chere. Que aeviendrois-je'
difoit "bier votre grand'maman ,
íi
la favo–
rite de mon cceur fe trouvoit- en-gagée
dans
une
paffioi1
fans efpoir
?
Expliquons-noús
J
de bonne
foi.
Si vous y voyez quelque
ap–
parence , il faut
VO'liS
réfoudre
·a
fet-er
de
l'
eau fur le feu , ta.ndis qu'il couve enccire,
&
qu'il
n'-a
fait que pouífer quelqu·es
étin–
cdles ;
il
faut
r
éteindre , l'lla chere ;
&
com–
ment y
parvien~r~z-vous
1i
ce n'eft ,er_i
changeant votre
liaifon
perÍoni1elle avec
1
ai–
mable famille., d;ms une correfpondance
par
é-ci'it,
~'eft-a-dire .,,
en reveh>ant vivre
aveo
-
11ous;