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E
A cette lettre, madame Se/by joint la rl–
ponfe qu'elle avoit
fait~
d miladi D .... pour
t'
afferer qu'elle ne connoi./foít {1ucun attache·
c!zement de caur
d
mifs Byron, quoique tout
le monde lui connútplufieurs amants dé
el
arés
1
1ui la rec'!zercfzoient avec des offres fort avan·
'
tageufes ;
f.¡
pour l'avertir d'ailleurs que mifj
By
ron n'étoit pas ric!ze
,
n'ayant ac?uellement
a
elle que quin'{_e mil/e livres.flerlings defonds'
avec quelques ejplrances d la vlrité
,
maisfort
éloignles ; elle
y
joint auffi une feconde lettre
de miladi
D.;•••
du
z3
de février, par la–
tfUelle ceue
dam~
lui apprend que depuis qu'elle
o
re9u lafienne
'
ayant parlé de fes vue's
a
[011
fils
,
el/el'atrouvé
Ji
prévenu pa1· lebruit public,
enfaveur de mifs Ryron, qc/il ne refpire que
l'occafion de la 1•oir;
&
qu'a l'objec1ion dubien,
il réporzd qu'un
lzomm~
qui a, comme lui,
12000
livres.fle.rlings de revenu, ne doit pas chercker
dans une femme d'autres ric!zeffes que Za verru
f.¡
le mérite. La comteffeajoute que cette rlponfe
ej1
ce/le qu'elle dlfiroit de fon jils,
&
que c'eft
aujji la jienne ;Jur quoi elle propofe
a
ma_damt
Selbyune prompte entrevueentre les deux¡eunes
gens, pourlzáter laconclujion d'unmariage, dont
elle fe promet tout
'/e
boR!zeur: de fa vie, en dé·
clarant qu't:lle a dljd pour mifs Byron toute
Ja
tendreffe d'une n;cre.
/