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H
I
s
T
o
I R
:!
de
tendreífe qui ne peuvent ¡;enir
d'uit
homme , ni meme de toute autre femme
que de ma chere tante.
. Mais que faires-vous, Madame, lorfque
vous me déclarez vos,
pro
pres préventions
en faveu r cl'un homme
a
qoi
vous croyez
' déja
rant d'avanrages for moi? Etoit-il
b~foin de me laiífer voir que fes grandes qua–
lirés ont
fait
tant d'impreí1lon
fur
vou~?
Ma
~r:md'maman
méme n'"éparg11e point
la
filie.
'Elle tremble
pour un_e paJ!ion fans efpoir.
Oh!
que le ciel m'óte
la
vie avant que je mérite
jamais une
íi
cruelle compafiion.
Votre plume reprencl des forces, pour re–
.Préfenter
un
feu qui couve, des
étincell~
·échappées,
&
pour m'exhorter
a
jeter de
l'eau for les flarnmes. Chere tante
¡:
quelles
images
!
A
qui font-elles appliquées ?
&
paz
qui
?
Me fois-je clone
fi.
forr
uubliée dans
J.nes lettres ?Non ,
no~
, je me 1es rappelle
0
fort
bien. Mais
devri~z-vous
dire que v0ns
me pardo1rnez ,.
íi
je
Gais daus cette
~ri-íl:e
fitu :ition ? Devriez-vous dire que
JJOllS·
étes
taus
amoureux
d.e cet excellent homme ,
&
parler de
M .
Da!ron ,
&
de rous les éloges
qu'il
fai-t
de lui '?Vous aurie.z d·u me déclarer,
au
contraire , que
ú
ma
Feconaoiífance fe
change en amcur , vous ile me le
pardonne~
rez jamais.
J'
aurois le devoir alors , pour
m '
a.ider
a
vaincre une paJlioH dont il paroit
que le fucces vous·alarme.
Fort bien.
11
ne ine reíle done plus
que
h
fuite
pour me
défendre
~
ou m'exhoi:te
a._