~e
H
I
s
r
o
I
l\.
:!
a qui
j'
aurois
P.U
fouhairer, dans roa Ji(grace,
d'avoir une
fi
íenfible obligation. Samodefl:ie,
me difois·-je
a
moi-méme, ne me fera point
un fardeau de ma reconnoiífance. 11 n'atta–
che póinr une t
rop hauteidée au fervice qu'il
m'a rendu·; les
grand.es,les
généreufe~
ac·
rions luí font
fam.ilieres. 11 pouvoir arriver
que j'euífe les memes obl.igations
a
quel–
qu'un qui, par
l'
état d.e
fa
fortv.'ne, auroit eu
quelqu'avanrage
a
[e
,promecrre du danger
auqueJ
H fe
feroir expofé pour moi,
&
dont
la condirion ou le caraél:ere auroit caufé de
!'embarras ama reconnoiffance.
, Mais ici, j'ai le c°"ur libre. Cependanr,
me difois-je encore ,
Gr
Charles Grandiífon
efi un hornme pour lequel je ne dois pas
(ouhaiter de prendre des fentiments rrop
tendres. Combien de rivales a fourenir
!
U_n
homme que tour le monde regarde avec ad–
mirarion
!
Un devoir érabli, comme
fa
fceur
me le difoit Pn jour, qui oblige les femmes
d'attendre qu'dles foient prévenues
!
Le
creur de
íir
Charles doit erre a l'ép'reuve de
ces tendres
f
enfations·, qai fe changenr en
paili.onvive
&
ardente dans le fein d'un
homme, pour le premier
&
le feul obrer de
fon amour. Je metrrois ma tete, chere Lucie,
fila vérité pouvoit étre connue, que dans le
grand nombre de femmes que le mariage de
fir
Charles rendra malheureufes, foir
a
Can–
torbe'ry ou dans d',aurres lieux , il n'y en a
pas une pour bquelle il ait plus d'affeétioH
que pour
l'
autre.
·
Mifs Grandiífon naus a prop_of
é ,
a
M.
&