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HrsTe11t~
a
fa
haine. Me pardonnera-t-elle jamais
ct·a~
voir mis , pour la feconde fois, l\t.ivie de
fon
frere en danger
?
Mais , qu'en penfez-vous
?
Miladi Wil·
Jiams efi d'avis... C 'efi M. Reves qui a con·
fulté miladi Williarns fous le fecret. Elle dit
que
íi
l'
on peut prévenir de malhemeufes
!uites..... Jufie ciel
!
elle dit qu'elle m'y croit
obligée. Quoi
!
ma chere , en devenant'la
femme q'un homme tel que fir Hargrave?
d'un méchant, d'un cruel, d'im perhde
!
A
quoi penfe miladi Williams? CE.pendant, s'il
étoit en mon _pouvoir de fauver la vie de
fo:
Charles, me kroit-il permis de le refufer par
des raifons d'amour-propre,
&
pour l'intérer
d'un bonheur auffi courr que la vie, tandis
qu'on voit tant d'honnetes femmes condam·
nées
a
tra.lner une vie maJheureufe avec de
mauvais maris? ..•.•. Mais cet homme fangui-
' naire n'accepteroit-il pas le facrifice de la
mienne? C'en efi un que je fuis préte alui
faire. Si le barbare veut
~ne
plonger un poi·
gnard dans
le
fei
n, & prendre mon fang pour
fatisfaél:ion, je n
'hé.G.tepoint un moment.
D'un autre co
té? M. Reves juge que
fo:
Charles ne fe réduira point aifément
a
des
excufes. Commem puis-je douter , ai-je
répondu , que fi le détefiable Hargrave
fe
laiífe engager par fop Bagenhall',
a
compofer
au prix qu'on exige de irioi ,
il
ne renonce
facilement
a
tour~
autre
prét~ntion
, pour
faire tomber fur lui tome
fa
vengeance ,
lorfque j'au¡:ai
l~malheµr
d'.Ctre
~
lui?N'eíl-;