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nu

Cnt v.

Gñ:AN'r>-t 's

sóN:_

-6t

ou

dáns le creur , fans que je puiífe favoir–

lequel des deux. Dites, chere Lucie, ne vous

appercevez - vous de rien ? L'amitié vous ·

.obligedem'avertir

j

Gvous me trouvez

quel~

· que marque d'alrération, d'autant plus qu'il

ne faudroit pas que mon onde... fyfais quelle

raifon ai-je de le craindre? Je n'en connois

aucune, Cependant , ne lui lifez pas cet

m'–

ricle. Les hornmes , roa chere , ont

ft

peu..••

de quoi dirai-je

?'

{i

peu de douceur

&

de com–

plai(ance dans leurs railleries

!

J'aime nueux

tomber entr'e les mains de má grand'ina1nan

~

entre celles de ma tante

&

les votres.

'Mais

o~

en étois-je lorfque j'ai c}mfgé

de

'

fujet ,

&

que je

me f

uis lai·ífé einporter par

m:t plume? Je ne

fu.is

point accoutumée

a

ces

égaremenrs d'im

agin

ation. Oh le mifé¿:ablé

Hargtave

!

s'il

y_

a:

quelque défordre dans rña

tete, il ne peut venir que de lui. Je fuis fUré

que tout eíl: droit dans man creur.

Je _ne puis ".ºus entretenir

a

préfent que-

-

de m1fs Grandiffon

&

de fon frere. Quelles

nouvelles frenes me font ouvertes par ma:

difgrace

l

Faífe le ciel, fuivant les vreux que

lir

Charles a faits en ma faveur, que le mal

devienne pour moi une fource de biens

!

Mon

deífein eíl: de lier

rtüfs

Clemer avec mes nou–

-veaux amis; c'eíl:-a-dire,

fi

j'ai

le bonheur

mbí-meme de me conferver leur amitié. A

l'égard de toutes mes autres connoiífarrces

de Londres , qui ont précédé celle de cette

charmante

f

reur

&

de cet admir;rble frere

->

~- qui

n'ont O\¡cupé que trop de place

d3n$